La 10ème session des Universités d’été se tient cette année comme tout les autres ans, toujours sous la houlette du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) et de son partenaire, le Centre de Conseil et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’Homme (CODAP). « Rôle et protection des défenseurs des droits humains », est le thème choisi pour former pendant 8 jours les 30 participants vénus du Mali, du Niger, de la Côte D’Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Togo et du Burkina. La cérémonie d’ouverture de ces universités d’été des droits humains a eu lieu ce 19 octobre 2020 sous la présidence du ministre des droits humains et de la promotion civique, Maminata Ouattara.
« Le CIFDHA en mettant le défenseur des droits de l’Homme au coeur de la 10eme session des droits humains, espère contribuer à la réflexion sur le travail du défenseur, mais aussi sur les moyens de protection qui sont proposé par les États », a énoncé d’entame de propos
Monique Dah coordinatrice de projet du CIFDHA, représentant du président du CIFDHA, Stéphane Ouédraogo.
En effet, la Coordinatrice de projet au CIFDHA reconnaît que la place des défenseurs des droits de l’Homme dans nos sociétés est grande. Cependant, « ce sont des personnes qui subissent très souvent le plus d’attaques et de représailles de la part d’acteurs étatiques, et non étatiques dans la mesure ou il sont souvent incompris », a révélé Monique Dah.
Pour elle, c’est dans un tel contexte que ces 10émes universités d’été des droits humains trouvent leur bien-fondé en ce sens qu’elles seront un tremplin pour former en ligne un large éventail de jeunes aux droits humains en général et aux rôle et missions du défenseur des droits humains en particulier, donner aux jeunes défenseurs des droits humains les outils pour leur protection, analyser la situation des défenseurs des droits de l’homme dans l’espace CEDEAO, etc.
Maminata Ouattara, ministre des droits humains qui a officiellement lancé ces universités d’été a montré sa satisfaction vis-à-vis de cette initiative qui va permettre de renforcer la capacité des jeunes en matière de protection des défenseurs des droits de l’Homme.
Elle reconnaît: « nous sommes conscients que dans le contexte actuel marqué par les attaques terroristes au Burkina et dans la sous-région, le travail des défenseurs des droits humains devient complexe ». Cependant, « le gouvernement attache une attention particulière à la protection des droits humains », a-t-elle fait savoir avant de conclure en rappelant que le Burkina a d’ailleurs, pour favoriser la protection des défenseurs des droits humains, adopté en 2017 une loi à l’Assemblée Nationale portant protection des défenseurs des droits humains.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf