Les mini-stations sont à profusion dans la capitale burkinabè et partout dans le Burkina. Cela est connu de tous. Bon nombres d’entre eux sont installés de façon anarchique. Les propriétaires des mini-stations, sous le couvert de l’Association des Propriétaires des mini-Stations (APROMIS) en conférence de presse ce 17 avril 202, ont décortiqué le problème et proposé des solutions. L’objectif pour eux est de contribuer à assainir le milieu.
L’arbre ne doit pas cacher la forêt. C’est la philosophie que les gérants des mini-stations laissent entrevoir à travers leur conférence de presse.
Selon eux, il y a de l’anarchie dans le milieu et il est bon d’assainir le secteur afin que les mini-stations puissent contribuer à l’animation de la vie économique du pays. « C’est dans cette optique que l’APROMIS est né », nous rappelle le SG de l’association Souleymane Ouédraogo.
L’APROMIS, (une association qui compte actuellement une soixantaine de membres et représentée partout dans le Burkina), convient qu’il y a une prolifération au jour le jour des mini-stations d’essences dans nos cités, « parfois sans être dans les règles. »
Aussi, c’est fort de ce constat, que « l’association a jugé nécessaire de mieux organiser le secteur et de sensibiliser ceux qui interviennent dans le domaine pour un meilleur respect des mesures d’installation des mini-stations. »
Cependant, l’association a aussi attiré l’attention de l’autorité vis-à-vis de la situation que connaît le milieu des mini-Stations au Burkina. « En effet, les principales causes du nombre important des stations d’essence sans autorisation dans nos cités sont, l’absence d’accompagnement, la lourdeur administrative, le manque d’opportunité et de moyens de la jeunesse. À cela, s’ajoutent les difficultés d’obtention de l’autorisation délivrée par le ministère en charge du commerce », a égrené Souleymane Ouédraogo pour dire que cette situation participe fortement au désordre qu’il y a dans le milieu.
Il a conclu son propos en exhortant les dirigeants à plus d’accompagnement pour mieux assainir le milieu « afin que cela profite plus à la jeunesse et à l’économie nationale ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf