« Je jure de dire la vérité, rien que la vérité ! », a juré le président du groupe EBOMAF.
Avez-vous soutenu en numéraire ou autre chose la campagne de Vincent Dabilgou, demande le parquet au témoin ?
« Je n’ai pas soutenu M. Dabilgou ni en numéraire ni sous d’autres formes pendant la campagne électorale ».
Pourtant Dabilgou avait dit qu’il a reçu 20 millions de FCFA et des motos de la part de M. Bonkoungou.
Le patron du groupe EBOMAF, répond : « en tant que opérateur économique nous recevons des personnes et faisons des dons. M. Dabilgou peut avoir reçu un soutien. Mais c’est dans le cadre de son village. Mais 20 millions, c’est non ! Il ne faut pas confondre la générosité aux aides politiques. Je n’ai pas remis de l’argent à M. Dabilgou pour des fins politiques ».
Cependant M. Bonkoungou a expliqué comment il a connu Vincent Dabilgou.
« Je connais Vincent Dabilgou depuis qu’il était ministre de l’habitat. Il m’a sollicité pour l’achat d’un véhicule 4/4. Pour cette opération, il a acheté ».
« Le mot peur n’existe pas dans mon vocabulaire », a répliqué Mahamadou Bonkoungou sur une question de l’avocat du REN-LAC.
Minute.bf