Le prévenu Adama Siguiré a déclaré, ce lundi 4 mars 2024, dans le cadre du procès intenté contre lui par la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), s’être inspiré d’un écrit de Ibrahima Maïga qui annonçait que Moussa Diallo (SG de la CGT-B), aurait reçu une cagnotte de plusieurs milliards de la part de « puissances impérialistes pour déstabiliser la transition ».
« Ibrahima Maïga a écrit que Moussa Diallo a reçu une cagnotte de plusieurs milliards sur la route de Koubri pour déstabiliser la transition. La CGT-B n’a jamais démenti cela. Moi mes écrits ne font que corroborer ce que Ibrahima Maïga a dit », a-t-il lancé. Il soutient qu’en principe le nommé Ibrahima Maïga devrait être le principal comparant dans le cadre de cette affaire et non lui. Du reste, il affirme avoir demandé à M. Maïga, la permission de relayer son écrit et ce dernier lui en aurait donné l’autorisation. Le prévenu a même fourni au tribunal des pièces de la publication du nommé Ibrahima Maïga.
Le tribunal de lui demander s’il n’a pas des preuves matérielles en terme de pièces, chèques ou photos attestant que la CGT-B a reçu de l’argent de puissances impérialistes pour déstabiliser la transition.
Adama Siguiré de répondre : « La CGT-B a dit Adama Siguiré viens avec des preuves. Moi je suis un écrivain, un penseur. Preuves pour moi c’est en français. Et une preuve est égale à une preuve. J’ai apporté ma preuve et si vous dites que vous ne l’acceptez pas, moi aussi je prends acte. Sinon j’ai apporté mes preuves ».
L’audience se poursuit…
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