Les autorités maliennes ont réagi aux condamnations du communiqué conjoint de 15 pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Canada sur le déploiement de mercenaires de la société privée russe Wagner au Mali.
Les autorités de la transition malienne ont regetté la teneur dudit communiqué qui intervient à « un moment où le Mali déploie d’énormes efforts au quotidien pour relever les défis multiformes auxquels le pays est confronté ». Ainsi, dans son communiqué en réaction à ce qu’il a qualifié de « rumeurs », le gouvernement malien dit apporter « un démenti formel à ces allégations sans fondement et exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes ».
Dans le même communiqué, le gouvernement malien a précisé qu’au même titre que la Mission européenne de formation (EUTM), des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du « renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité nationales ».
Demandant à être jugé sur des actes et non sur des « rumeurs », l’Etat malien dit n’être engagé que dans « un partenariat d’État à État avec la Fédération de Russie, son partenaire historique ».
Pour terminer, le gouvernement malien a réitéré sa volonté de poursuivre le dialogue et la coopération avec l’ensemble de ses partenaires dans le respect de sa souveraineté et pour une stabilité durable au seul bénéfice des populations maliennes.
« La priorité du Mali est de se donner tous les moyens pour rétablir la sécurité, soulager les populations maliennes et créer les conditions du retour rapide à une situation normale », a conclu le porte-parole du gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga, dans le communiqué.
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