L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ancien chef rebelle Guillaume Soro ont vu leurs recours contestant leur radiation des listes électorales rejetés par la Commission électorales indépendante (CEI), a appris l’Agence France Presse (AFP).
Selon la même source, les recours déposés par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ancien chef rebelle Guillaume Soro pour contester leur radiation des listes électorales ont été rejetés par la Commission électorales indépendante (CEI).
« Les décisions ont été affichées depuis le 18, la CEI n’a pas donné droit à leurs requêtes », a affirmé Inza Kigbafori, le responsable de la communication de la CEI. Ce dernier a ainsi évoqué les cas de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro mais aussi ceux de l’ex-chef des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, et de l’opposant Akossi Bendjo, qui avaient dénoncé leur absence de la liste électorale de la présidentielle du 31 octobre.
« Ils ont trois jours pour saisir la justice qui a cinq jours pour statuer sur leurs requêtes », a-t-il poursuivi, soulignant que près de 400 personnes avaient été radiées des listes.
« Toute personne condamnée pour un délit ou un crime à une privation de ses droits civiques était rayée des listes lors de la révision », avait expliqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) lors de la présentation de la révision de liste électorale début août.
Des proches des quatre hommes, qui vivent à l’étranger, avaient saisi la CEI en constatant leur absence des listes électorales affichées dans les bureaux de vote. « Notre requête a été rejetée pour ‘requête mal fondé’. Nous allons aller devant la justice. C’est la seule chose qui nous reste à faire. Le droit de vote est un droit important », a laissé entendre Kaweli Ouattara, un proche de Guillaume Soro et maire de Ferkessédougou, le fief de l’ancien chef rebelle.
La Rédaction
Minute.bf