Le mouvement Plus Rien ne Sera comme Avant (MPRESCA) a tenu une conférence de presse ce 25 novembre 2020 à Ouagadougou. L’objectif était de dénoncer la situation confuse liée au dépouillement des résultats électroniques et manuels des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020.
« À situation urgente, réaction urgente » a indiqué d’entame Claude Ouédraogo, Coordonateur du Mouvement plus rien ne sera comme avant, (MPRSCA) qui soutient que la récente sortie de l’opposition menaçant de ne pas reconnaître les résultats du scrutin du 22 novembre 2020 au Burkina commandait une sortie médiatique urgente du MPRSCA en tant qu’organisation de la société civile.
« L’attitude ressente des partis politiques à cette étape du processus électoral n’est pas de nature a nous garantir une paix sociale tant attendu au Burkina », a estimé Claude Ouédraogo. Pour lui, l’opposition aurait mieux fait de suivre la voie légale et régalienne conformément aux textes en vigueur au Burkina pour se faire entendre.
Ainsi, se référant au Code électoral, il a fait savoir que le Conseil Constitutionnel statut sur les recours contre la régularité du scrutin et du dépouillement conformément à l’article 195 de la loi n°005-2015/CNT du 07 avril 2015 notamment à son article 1 qui stipule que le recours contre la régularité du scrutin peut être formé devant le Conseil Constitutionnel par tout citoyen dans les 72 heures suivant la clôture du scrutin.
Alors, le MPRSCA a tenu à faire savoir qu’il « condamne fermement l’attitude des partis politiques de l’opposition et les invite à se soumettre aux lois qui encadrent le processus électoral au Burkina ». D’ailleurs, estime Massourou Guiro « tous les treize candidats ne peuvent pas être président du Faso. Il y a plusieurs candidats mais un seul pourra être corronné ».
Selon lui, le Burkina gagnerait à suivre le processus électoral dans l’apaisement. Ce fut l’occasion pour le coordonnateur du MPRSCA de conclure en lançant « un vibrant appel au peuple du Burkina Faso et surtout à la jeunesse de se départir de tout acte compromettant la paix et la cohésion sociale au pays des Hommes intègres ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf