Un nouveau né dans la sphère politique burkinabè. Il s’agit du parti Vision Burkina-Parti Paciste. Le parti a été présenté à la presse le 13 juin 2020 à Ouagadougou. Il était question pour les premiers responsables de ce nouveau parti de présenter leur vision pour le Burkina.
« Tous les camps militaires seront parcellés et vendus aux citoyens si nous prenons le pouvoir », a lancé avec véhémence le président du parti Vision Burkina-Parti pacifiste, Do Pascal Séssouma. Ce nouveau parti dit ne pas être de trop dans un pays où les partis politiques poussent au jour le jour. « Nous proposons autre chose, une idéologie pacifiste, une idéologie nouvelle de gouvernance pour le Burkina », a expliqué Do Pascal Séssouma.
« Notre ambition est de faire la paix et faire du Burkina un pays neutre, pacifiste, à l’abri des gueguerres des puissances internationales », a-t-il poursuivi. Pour lui, « l’argent qui sert au fonctionnement de l’armée pourra être réinvesti dans d’autres domaines pour le développement de la nation et ce, en vendant nos matériels militaires, en nous déchargeant des dépenses de fonctionnement de l’armée mais aussi grâce à des investissements volontaires au lieu de nous endetter auprès des bailleurs de fonds ».
Le président du parti a fait noter que « tous les pays qui sont sortis de la logique de guerre ont connu un développement phénoménal et vivent en paix ». Il en prend pour exemple l’île Maurice, la Suisse et bien d’autres pays.
Cependant, pour démilitariser le Burkina, celui-ci compte en finir d’abord avec le terrorisme et après organiser un référendum pour demander l’avis des Burkinabè en général mais aussi des militaires de façon spécifique. « Un référendum à l’échelle de la population dont le score requis pour la validation sera de 50% et un référendum à l’échelle des casernes dont le score demandé pour la validation sera de 60%, sans quoi, il ne sera pas question de dissoudre l’armée sera proposé », a-t-il étayé. Aussi, il prévient: « si d’aventure on est élu président et nous n’arrivons pas à avoir le quitus du peuple pour démilitariser le pays nous allons démissionner de la présidence car notre idéologie politique est fondée sur le pacifisme ».

Le parti compte apporter sa vision pour un Burkina nouveau
Il est question pour ce parti à en croire son Secrétaire général Sié Palenfo, d’apporter sa touche pour le développement du Burkina. « Hier nous étions en réserve de la république, aujourd’hui nous sommes des révoltés de la république, parce que tout va mal et le pays se meurt. Corruption, mal gouvernance et terrorisme minent le Burkina Faso », a regretté Sié Palenfo. A l’en croire, c’est pour proposer une nouvelle vision que le parti Vision Burkina-Parti pacifiste est né.
L’idéologie et les propositions du parti pour un Burkina nouveau
Son président a été clair sur l’idéologie du parti : « Nous sommes pacifistes » a-t-il dit sans équivoque. Aussi en perspective, il a laissé entendre : « si nous sommes portés à la tête du pays nous allons initier une démilitarisation du Burkina, nous ferons en sorte que désormais le pouvoir d’Etat soit rotatif par zone géographique du Burkina, nous ferons également en sorte que le gouvernement siège de façon rotatif dans les différentes régions du Burkina et enfin, nous allons lutter avec vigueur contre la corruption tout en procédant à une refonte de l’appareil judiciaire ». Do Pascal Séssouma a clos son propos en confiant que dans les jours à venir, son parti fera son intégration au niveau du Chef de file de l’opposition Burkinabè (CFOP).
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf