Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) prépare son congrès ordinaire les 24, 25 et 26 septembre 2021 à Ouagadougou. L’information a été donnée à l’issue de la 3e session de l’année du bureau politique national du parti, tenue ce samedi 12 juin 2021.
« Le congrès sera l’occasion pour le parti de renouveler la direction politique nationale », c’est ce qu’a laissé entendre le président du MPP, Simon Compaoré, au sortir de la session du jour.
Cette assise, confie-t-il, a été organisée aussi pour présenter 4 documents essentiels qui seront discutés lors du congrès. Ces documents en question portent en premier lieu sur le rapport moral du bureau sortant du parti; deuxièmement sur le thème du prochain congrès qui a été adopté à l’unanimité par le bureau politique nationale, le troisième document porte sur la relecture du programme et le quatrième est la relecture des statuts et règlements intérieurs du parti.
« Il y a eu des réajustements des structures dirigeantes du parti et la creation d’autres structures pour tenir compte des insuffisances que nous avons remarquées au long de notre parcours pendant tout le temps que la direction a été à la tête du parti », a confié le président du MPP.

Simon Compaoré a également saisi l’occasion pour réaffirmer son soutien aux Forces de Défenses et de Sécurité, aux populations, au président du Faso et à l’ensemble des membres du gouvernement, eu égard à la situation sécuritaire difficile du pays qui a été marquée ces derniers jours par l’attaque à Solhan.
Toujours concernant l’attaque de Solhan qui a fait 132 morts, M. Compaoré a confié que « le parti a demandé au gouvernement de faire en sorte qu’une réponse adéquate et vigoureuse soit donnée en réplique à cette ignominie qui nous a été servie par ces terroristes ».
Au cours de la session, à entendre Simon Compaoré, il a été rappelée également la reprise du dialogue politique que le président du Faso a convoquée et qui aura lieu ce jeudi 17 juin.
Ce dialogue, dit-il, va permettre de communiquer sur la situation sécuritaire nationale, les questions de réformes et la relecture à minima du code électoral.
Hervé KINDA
Minute.bf