En conférence de presse ce lundi 11 Avril 2022, le contrôleur général d’État est revenu sur la polémique soulevée depuis l’annonce de l’autorité supérieur de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) de faire l’audit sur la gestion de l’Assemblée Nationale.
« Sur le plan de la légalité, aucune disposition n’empêche l’ASCE-LC de contrôler l’Assemblée nationale. Si l’ASCE-LC ne contrôle pas l’Assemblée Nationale, elle ne sera pas en conformité avec la loi organique qui la régit et cette loi organique est votée par l’Assemblée Nationale », a expliqué le contrôleur général d’État, Philippe Nion.
Pour lui, cet audit est simplement ordinaire comme tout autre audit et non une volonté « d’incriminer un individu comme le pense une partie de l’opinion ». « Ce qu’il faut révéler est que les fonds de l’Assemblée Nationale sont des fonds publics qui sont soumis à la rédévabilité. On me dit que c’est la gestion de Bala, non, nous ne sommes pas sous ce registre. En principe on aurait audité la période avant jusqu’à la période où l’intéressé prend fonction. Cela n’a pas été fait et nous tirons les conséquences, mais sous notre juridiction nous voulons appliquer la réglementation », a-t-il indiqué.
En rappel, l’Assemblée Nationale, la présidence du Faso et le premier ministère sont les trois institutions où les processus d’audit de l’ASCE-LC ont déjà débuté.
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