Du 10 au14 juin 2019 s’est tenue à Ouagadougou, la quatrième réunion des experts africains du groupe 5a du comité patrimoine mondial. Aussi la cérémonie officielle de clôture a eu lieu le 13 juin en présence du représentant des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et celui du ministère de la culture Abdoul Karim Sango et bien entendu du président du comité d’organisation, Lancina Simporé.
Pendant quatre jours, des experts africains du patrimoine mondial ont mené les travaux préparatoires de la 43e session du comité du patrimoine mondial qui se tiendra du 30 juin au 10 juillet à Baku en Azerbaïdjan. C’est ce qu’a fait savoir Lancina Simporé, président du comité d’organisation. Il a aussi affirmé lors de cette cérémonie de clôture : « Nous avons d’abord mis tous les participants au même niveau d’information pour aller à Bakou du fait de nouveaux arrivants dans le comité. Après cela les différents participants ont eu à examiner tous les dossiers qui seront en compétition cette année à Baku avant de terminer en examinant d’une manière générale l’état du patrimoine mondial en Afrique ».
Entretien des sites en Afrique
En ce qui concerne l’état du patrimoine mondial en Afrique, « on a des pays qui font des efforts parce que des ressources humaines et des ressources financière existent. Mais force est de constater qu’il y a des pays qui font face à des contraintes, face à des priorités et n’accordent pas assez de ressources pour la conservation du patrimoine culturel », a déploré Lancina Simporé.
Stratégie de défense des experts africains à la 43ème session, du patrimoine mondial
Pour l’heure le président du comité d’organisation a fait savoir que, les experts africains qui se sont réunis pendant 4 jours à Ouagadougou ont affuté leurs armes pour parler d’une même voix à cette 43ème session du patrimoine mondial afin de mettre toutes les chances de leur côté.
En effet a-t-il informé, le Burkina pour sa part, va aller défendre le dossier de ses sites de métallurgie ancienne du fer. « Nous proposeront une inscription en série de nos sites métallurgiques du fer parce que les sites sont éparpillé sur quatre régions, le centre-nord, le nord, les hauts-bassin, le plateau centrale. Mis ensemble, ces sites forment une force incontestable qui mérite une inscription sur la liste du patrimoine mondial », a étayé M. Simporé.
Encouragement des autorités burkinabè
Au regard des travaux menés par ses experts, le représentant des ministres de la culture et celui de l’enseignement supérieur dit nourrir « une note d’espoir pour plus de reconnaissance mondiale et de protection du patrimoine de notre région et surtout un meilleur ancrage de ce patrimoine à notre développement durable ».
Adam’s Ouédraogo
Minute.bf