L’Iran a acté, ce mercredi 2 juillet 2025, la suspension de sa collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette décision fait suite à des tensions croissantes liées au conflit israélo-iranien et aux critiques répétées de Téhéran envers l’organisation onusienne.
Le 25 juin 2025, au lendemain du cessez-le-feu conclu après douze jours d’affrontements avec Israël, le Parlement iranien a massivement adopté un projet de loi mettant suspendant sa coopération nucléaire avec l’AIEA.
Après validation par le Conseil des Gardiens, instance chargée du contrôle constitutionnel, le président Massoud Pezeshkian a promulgué le texte, officialisant ainsi la suspension. La télévision d’État en a confirmé l’entrée en vigueur de cette loi, ce 2 juillet.
Les autorités iraniennes ont justifié cette mesure par ce qu’elles qualifient de « silence » de l’AIEA. L’Iran a aussi condamné une résolution adoptée le 12 juin 2025, l’accusant de violations de ses engagements nucléaires, à la veille des premières frappes israéliennes.
Le 13 juin 2025, Israël avait lancé des attaques contre des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes, évoquant un programme d’armement atomique, ce que Téhéran dément catégoriquement. Ces frappes ont causé la mort de scientifiques et de hauts responsables. Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont à leur tour ciblé avec des frappes des centres nucléaires de Natanz et Ispahan.
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