Les relations entre la France et le Niger sont des plus tendues, depuis l’avènement du coup d’Etat qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Alors que les militaires au pouvoir ont sommé l’ambassadeur français de quitter leur territoire, ce dernier reste et bénéficie du soutien de son pays. « On ne reconnaît pas les putschistes », a notamment signifié Emmanuel Macron, ce lundi 28 août 2023 à une rencontre avec les diplomates.
« Notre politique est simple : on ne reconnaît pas les putschistes », clairement signifié le président français. Il poursuit en clamant : « on soutient un président qui n’a pas démissionné aux côtés duquel nous restons engagés ».
Dans ce sens, Emmanuel Macron a réitéré le soutien de son pays à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui maintient sa position de rétablir le président Bazoum, n’excluent pas une intervention militaire. « Nous soutenons l’action diplomatique et quand elle le décidera, militaire de la CEDEAO dans son approche de partenariat qui est celle que j’ai présenté en février dernier : ni le paternalisme, ni la faiblesse parce que sinon, on n’est plus nulle part », a fait savoir le président français.
« On doit être clair, cohérent. Sinon qui va nous écouter ? Dans quelle capitale africaine on peut dire qu’on a une politique de partenariat avec un dirigeant si quand il subit, on ne peut pas être en soutien. Donc, je pense que notre politique est la bonne. Elle repose sur le courage du président Bazoum, sur l’engagement de notre diplomate, de notre ambassadeur sur le terrain qui reste malgré les pressions et malgré toutes les déclarations des autorités illégitimes. Grâce à l’engagement de nos forces de sécurité intérieure et de nos militaires. Il faut être clair, nous ne sommes pas engagés, il ne faut pas céder à un narratif utilisé par les putschistes qui consisterait à dire : notre ennemi est la France. Le problème des Nigériens, aujourd’hui, sont des putschistes qui les mettent en danger parce qu’ils abandonnent la lutte contre le terrorisme, parce qu’ils abandonnent une politique qui était bonne économiquement pour eux et qui dans tous les financements internationaux étaient en train de les sortir de la pauvreté », a-t-il expliqué, dénonçant l’attitude des militaires tombeurs de Bazoum. Pour cela, il a conclu « nous devons poursuivre cette politique avec fermeté, sortir des mensonges et des facilités ».
Minute.bf
Bien parlé M le président vote non reconnaissance est bien fondé tout le monde chercherche la voie normale pour trouve la paix du Coeur vivre la France la coopération vivre avec ces anciens colonies mais la guerre n’est pas la meilleure option la France à toujours gagnée pacifiquement plein succès dans le monde chercher de plus autres solutions qui ce blanc reste toujours supérieur . quant à j’aime rester dans l’ombre.