dimanche 3 novembre 2024
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Niger : 9 dignitaires de l’ancien régime déchus de leur nationalité (Décret présidentiel)

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président de la République du Niger, a signé, le jeudi 10 octobre 2024, un décret portant déchéance de la nationalité de 9 dignitaires de l’ancien régime. Il leur est reproché, entre autres, d’être en « intelligence avec une puissance étrangère en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat ; de participer à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffuser des données ou des propos de nature à troubler l’ordre public ».

Ils sont au total 9 dignitaires du régime Bazoum notamment des personnalités politiques et d’anciens responsables militaires à être « provisoirement déchus de la nationalité nigérienne », selon le décret signé par le président Tiani. Il s’agit entre autres de :

1) Rhissa Ag Boulla, né le 1er janvier 1957 à Iférouane (Arlit), fils de Oyahid Ag Boulla et de Tchiliwatt;

2) Pagoui Hamidine Abdou, né le 1er janvier 1973 à Ingall (Agadez), fils de Pagoui Hamidine et de Aziza ;

3) Amadou N’gade Hamid, né le 30 juin 1981 à Niamey, fils de Amadou N’gade et de Hadiza Noma Kaka ;

4) Abdoul Kader Mohamed, né le 06 avril 1973 à Agadez, fils de Abdoul Kader et de Fati ;

5) Abou Mahamadou Tarka, né le 07 avril 1950 à Belbédji/Zongo, fils de Abou et de Fatimata dite Titi ;

6) Daouda Djibo Takoubakoye, né le 27 novembre 1975 à Latakabia (Kollo), fils de Daouda et de Aissatou ;

7) Karingama Wali Ibrahim, né le 29 août 1963 à Zinder, fils de Karingama Wali et de Rahmou ;

8) Harouna Gazobi Souleymane, né le 10 janvier 1974 à Malbaza, fils de HAROUNA Gasobi et de Zoulehatou ;

9) Moussa Moumouni, né le 1er janvier 1985 à Tchibba Tombo, fils de Moussa et de Hamsa.

En effet, ces personnes sont accusées de mener « des activités susceptibles de perturber la paix et la sécurité publique », mais également, d’ « être en intelligence avec une puissance étrangère en vue de l’engager à entreprendre des hostilités contre l’Etat ». Les mis en causes sont accusés de fournir à la puissance étrangère dont l’identité n’a pas été dévoilée, les moyens, en facilitant la pénétration des forces étrangères sur le territoire nigérien, en ébranlant la fidélité des armées ou de toute autre manière. Autre chef d’accusation à leur endroit, c’est « le complot contre l’autorité de l’Etat et trahison ».

Aussi, ces 9 personnes sont-elles accusées de « participer à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale et de diffuser des données ou des propos de nature à troubler l’ordre public ».

Minute.bf

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