« Ouaga barber plus », est un salon de coiffure. Ce lieu de beauté pour homme draine un nombre important de gentlemen qui viennent se rendre beau. Une équipe de Minute.bf s’est rendue dans ce salon de coiffure pour en savoir davantage.
Niché aux abords du goudron à proximité de la maison de la femme au quartier Wentenga de Ouagadougou, le salon de coiffure « Ouaga Barber plus » de Edmond Sawadogo ne passe pas inaperçu. En effet, le condensé de couleur et la décoration attire automatiquement l’attention.
« J’ai mis à profit une formation que j’ai faite en décoration. Cela permet de me démarquer des autres », confie Edmond Sawadogo qui affirme que « c’est la coiffure qui est venue à [lui] ». « Je ne suis pas allé dans la coiffure, c’est la coiffure qui est venue à moi. Au début j’avais opté pour l’électricité et c’est lors de mon stage que la coiffure m’a piqué. Il se trouvait que mon maître de stage était aussi un coiffeur. Il alternait électricité et coiffure. Un jour je me suis dis pourquoi ne pas aller essayer au lieu de m’asseoir pour faire le thé pour lui durant mes heures libres. Je suis rentré et j’ai commencé à coiffer. Voilà un peu comment je suis arrivé dans la coiffure », explique Edmond Sawadogo.
« Quand on parle de barbier, vous voyez qu’il y a barbe. Le barbier, c’est celui qui fait la coupe homme. Notre spécialité, c’est la coupe homme uniquement », précise le coiffeur. La spécificité de ce salon de coiffure qui existe depuis plus de 5 ans, est l’afflux d’hommes qui s’y rendent pour se relooker la coiffe. En effet, environ 30 à 40 hommes par jour, viennent se coiffer dans ce salon, selon Edmond Sawadogo.
Ce coiffeur atypique révèle que c’est en avril qu’il y a plus de marché, parce qu’en ce moment il fait plus chaud alors que « les gens ne supportent pas les cheveux ». Mais, « en temps de fraîcheur, le marché est un peu nase (pas assez de clientèle, ndlr). Au moment des fêtes aussi ça va, le marché est bon », ajoute-t-il.
L’homme qui au départ avait un « amour fou » pour l’électricité, emploit dans son salon de coiffure, un autre homme. Ces deux coiffeurs s’en sortent « très bien ». « Ce métier, franchement, nourrit son homme. Je vous ai dis que j’ai fais l’électricité. J’ai abandonné l’électricité. Après cela j’ai travaillé comme technico-commercial dans une entreprise. Tout ça j’ai traversé et j’ai été salarié. Mais aujourd’hui je vois que je suis en retard. Pourquoi? Parce que si j’avais opté depuis fort longtemps de faire la coiffure, aujourd’hui j’allais être loin. C’est un métier qui nourrit son homme, si tu as pris ça au sérieux », affirme-t-il fièrement.
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Firmin Zongo, également coiffeur à « Ouaga barber plus », avoue que c’est la passion qui l’a envoyé dans ce métier. Cette passion l’a poussé à déserter l’école classique pour la coiffure parce qu’il avait « l’amour des cheveux ». « Depuis maintenant 3 ans au moins, je ne me plains pas. J’arrive à subvenir à mes besoins. Je suis content de ce que je fais », se réjoui Firmin Zongo.
Dikarté Ouattara est un client de Ouaga barber plus. Ce matin du 10 novembre 2022, il est venu se rendre beau dans ce salon de coiffure qui attire beaucoup d’hommes. « Depuis que je suis à Ouaga, c’est mon salon de coiffure. Je ne me coiffe pas dans un autre lieu. Quand je viens ici et que je rentre, madame apprécie ma coiffe et c’est ce qui me rend fier pour toujours revenir ici », apprécie ce dernier.
Ils sont nombreux ces jeunes qui exercent dans la coiffure pour subvenir à leurs besoins. Certains ont pu s’imposer et se réaliser à travers la coiffure.
Minute.bf
Un métier noble, qui nourrit son homme 💪💪💪La réussite d’un artisan de beauté dépend de l’amour qu’il porte pour son métier.
Salut Ouaga barber je vous écris depuis le Togo de la ville de Lomé la capitale je suis fière vous votre métier et moi aussi je suis coiffeur ici a Lomé j’aimerais sincèrement échanger avec vous si vous me le permettez mon Gmail c’est jacquespewili1@gmail.com merci