Les 126 derniers gendarmes du Burkina Faso déployés à Gao, au Nord du Mali, ont quitté le sol malien les 25 et 27 septembre 2023 pour le bercail. L’information a été donnée ce 29 septembre par le Mission des nations unies au Mali (MINUSMA), sur son site.
Déployés pour la première fois dans la région de Gao en 2015 sous la bannière de la Police des Nations unies, les gendarmesburkinabè y ont servi, selon la MINUSMA, dans un climat sécuritaire instable. Ils ont veillé à la sécurité des populations civiles, effectuant des patrouilles à Gao et dans la ville limitrophe d’Ansongo ainsi qu’aux abords des sites de déplacés internes.
Leur présence a eu un impact particulièrement fort lors des foires hebdomadaires marquant la reprise des activités économiques, indique le mission, ajoutant qu’ils ont également joué un rôle clé dans la sécurisation des vols humanitaires à Ansongo et dans la protection de l’aéroport international de Gao.
« Depuis son déploiement en novembre 2022, cette dernière relève des casques bleus burkinabè réalisait en moyenne 100 activités par mois dans la région de Gao et dans le cercle d’Ansongo. Parmi ces interventions, on peut citer les patrouilles de sécurité effectuées », lit-on dans le communiqué de la mission.
La résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations-Unies du 30 juin 2023 ayant mis fin au mandat de la Mission de paix et demandé son retrait du Mali au plus tard le 31 décembre 2023, ces hommes sont donc rentrés au bercail.
« Le dernier gendarme burkinabè a quitté le Mali le 27 septembre dernier marquant ainsi la fin de la présence du Burkina Faso dans la mission onusienne au Mali », annonce la mission des Nations-Unies qui remercie « ces soldats de la paix qui n’ont ménagé aucun effort pour la Protection des Civils ».
Minute.bf