Le milieu littéraire burkinabè s’est enrichi avec la sortie officielle de l’œuvre «Les dangers pour la santé des méthodes contraceptives». L’œuvre a été écrite par plusieurs évêques de la commission épiscopale de la pastorale de la santé relevant de la conférence épiscopale Burkina-Niger. La cérémonie de dédicace de l’œuvre a eu lieu ce jeudi 14 octobre 2021 à Ouagadougou.
La vie est un don de Dieu, il faut la préserver. C’est l’intime conviction de ces évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger. Ils ont fait savoir que cette sacralité de la vie est incompatible avec l’utilisation des méthodes contraceptives. Ils ont jugé alors capital d’écrire un livre sur les méthodes contraceptives qu’ils jugent dangereuses pour la santé de la femme et contraire aux préceptes divins.
Ces évêques ont indiqué que l’ouvrage est en rapport avec la loi divine qui stipule que « la vie est un don». À les entendre, le livre «appelle à préserver la vie humaine » qu’ils estiment « précieuse ».
«Les dangers pour la santé des méthodes contraceptives», est un récit de 57 pages comportant trois parties. La première partie traite du fonctionnement normal du cycle de la femme. La deuxième partie décrit des contraceptifs mécaniques et hormonaux de même que leur mode d’action sur le cycle féminin. En ce qui concerne la dernière partie du livre, elle évoque les dangers des modifications (sur le fonctionnement du corps de la femme) induites par les contraceptifs.

Le livre, édité aux éditions « Les presses africaines», met l’accent sur les méthodes contraceptives artificielles et leurs dangers sur la femme.
La sortie d’un tel ouvrage, c’est, disent-ils, une manière pour la commission épiscopale d’interpeller les femmes sur les méfaits de l’utilisation des méthodes contraceptives. Mais pas que cela. C’est aussi, ajoutent-ils, des pistes de réponse à certaines maladies dont souffrent les femmes qui ont pratiqué diverses méthodes contraceptives.
Par ailleurs, les auteurs du livre n’ont pas manqué de fustiger les ONG qu’ils accusent d’être les véritables responsables de la vulgarisation des méthodes contraceptives. Ils étaient particulièrement indignés du fait que certaines ONG subventionnent et partagent gratuitement des méthodes contraceptives.
Pour terminer, les différents évêques ont pris l’engagement de sensibiliser leurs paroissiennes sur les dangers des méthodes contraceptives en les invitant à pratiquer les méthodes contraceptives naturelles. Une méthode qu’ils disent reconnue par la Bible.
Marie Eve Kinda (stagiaire)
Minute.bf
Je me demande…
Si la vie est sacrée, celle qui donne naissance par la permission divine n’a-t-elle pas plus d’admiration au yeux du Seigneur que celle qui s’en prive sous un prétexte loin d’être divin…? Juste pour comprendre…