A l’occasion d’une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) tenue ce lundi 1er Août, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est montré très inquiet d’un « danger» qui plane sur l’humanité depuis quelques temps.
« L’humanité est à un malentendu, une erreur de calcul, de l’anéantissement nucléaire», a-t-il mis en garde, sur un ton alarmiste, estimant qu’un tel «danger nucléaire n’a pas été connu depuis l’apogée de la guerre froide».
Prenant pour preuve les crises qui «s’enveniment, avec des tonalités nucléaires», du Moyen-Orient à la péninsule coréenne et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ancien Premier ministre portugais a largement exprimé ses craintes d’une escalade.
«Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu’à présent. Mais la chance n’est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire. […] L’humanité est en danger en oubliant les leçons de l’embrasement terrifiant d’Hiroshima et Nagasaki.»
Cette inquiétude est aussi partagée par l’Argentin Gustavo Zlauvinen, le président de la conférence du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Ce dernier estime que «la menace posée par les armes nucléaires» est «revenue au même niveau que pendant la Guerre froide».
Les deux hommes appellent à «éliminer les armes nucléaires», seule solution selon eux pour s’assurer qu’elles ne soient jamais utilisées.
Minute.bf