Le Mouvement je suis Burkina (MOB) dans une déclaration, ce vendredi 21 janvier 2022 appelle les Burkinabè à « faire preuve de sagesse et à privilégier le dialogue ».
Insécurité, soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), soutien au peuple maliens contre les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont entre autres les mobiles avancés par les marcheurs de samedi 22 janvier 2022. Toute chose qui ne convainc pourtant pas le MOB qui, dans une déclaration du vendredi 21 janvier 2022, appelle les Burkinabè à « faire preuve de sagesse et à privilégier le dialogue ».
En effet, considérant les sanctions de la CEDEAO contre le Mali comme le point culminant des diverses réactions de certaines Organisations de la Société civile (OSC) et de leaders d’opinion et ce, au regard de « l’impact que cela pourrait entrainer au niveau de la population qui vit déjà dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile », le MOB pense tout de même qu’il faut sauvegarder l’essentiel : « le vivre-ensemble ».
Ainsi, le MOB par la voix de son Coordonnateur national, Moumouni Ilboudo, « lance un appel pressant à l’apaisement et à la culture de la Paix entre tous les patriotes du monde entier et tous les fils et filles du Burkina Faso en particulier, seul gage de développement économique et social, et de lutte contre l’insécurité ».
Précisément, il appelle « les leaders d’opinion à faire preuve de sagesse en privilégiant le dialogue ; les fils et filles de la nation, à décliner toute action de violences tendant à saper le moral des forces engagées sur le terrain de la lutte contre l’insécurité ; la CEDEAO à privilégier le dialogue avec le Mali en vue d’une issue heureuse et à opérer si nécessaire des reformes pour une CEDEAO en phase avec les Peuples ».
Minute.bf