Le mouvement la France doit partir était face à la presse ce mardi 15 mars 2022 à Ouagadougou. Au cours de cette conférence avec les Hommes de médias, le mouvement a émis son souhait de voir le président de la transition Paul Henri Sandaogo Damiba sur le terrain de la lutte contre le terrorisme et non à Kossyam.
« Le président Damiba, je ne m’attendais pas de le voir s’asseoir à Kossyam sur un grand fauteuil comme un président démocratiquement élu. Moi je l’attendais au front comme tout militaire, comme les Thomas Sankara », a déclaré Lassané sawadogo, coordonnateur du mouvement la France doit partir.
Pour lui, le président Damiba doit se rappeler les motifs qui ont prévalu à son arrivée au pouvoir. « Le lieutenant-colonel Damiba est venu pendant que les Burkinabè souffraient, pendant que les orphelins pleuraient à l’absence de leurs familles. Donc il a pris sa responsabilité de défendre la chère patrie. Nous n’attendons rien de lui, ni l’argent ni rien. Ce que nous voulons c’est la réalité sur le terrain. Vaincre le terrorisme à tous les prix. Même s’il faut envoyer nous les beaux parleurs sur le terrain, il faut nous y amener. Nous sommes prêts à aller combattre », a rassuré Lassané Sawadogo.
En plus, le mouvement la France doit partir, au cours de cet exercice, a demandé avec fermeté le départ de la France et les entreprises françaises du Burkina Faso. Il demande aussi aux nouvelles autorités de diversifier la coopération militaire avec d’autres puissances mondiales et même avec des nations dans la sous-region.
Minute.bf