Après l’incident diplomatique qu’il a provoqué avec Ouagadougou en décembre 2022, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, tente de renouer avec les autorités de transition burkinabè selon nos confrères de Jeune Afrique.
Selon JA, il a dépêché des émissaires à Ouagadougou et à Bamako sous la houlette de son chef de la sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah. Lui-même sa visite, en mai dernier à Ouagadougou, s’inscrit également dans ce cadre.
Ces dernières semaines, selon les informations du journal, Nana Akufo-Addo tente de recoller les morceaux après la dégradation des relations, jusque-là régulières et positives, entre le Ghana et le Burkina Faso.
Pour rappel, en décembre dernier, lors du sommet États-Unis-Afrique à Washington, le président ghanéen avait déclaré que les autorités de transition burkinabè avaient fait recours aux mercenaires russes du groupe Wagner pour lutter contre l’insurrection jihadiste dans leur pays et qu’elles leur avaient même offert une mine en contrepartie. Ouagadougou avait immédiatement démenti ces affirmations.
Les terroristes utilisent le Ghana comme point de transit pour transporter des munitions vers leurs différentes zones d’opérations, comme le Burkina Faso. En avril dernier, les autorités ghanéenes avaient annoncé l’envoi de 1 000 soldats à Bawku, dans le nord-est du pays, après qu’un officier de l’immigration a été tué et deux autres blessés dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.
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