Le Centre Thomas Sankara (CTS) a procédé au lancement officiel des activités commémoratives de la Journée de la libération africaine, dans la soirée du lundi 19 mai 2025, au cours d’une conférence de presse à son siège à Ouagadougou. Pour cette année, le centre et ses collaborateurs, qui célèbrent cette journée pour la 4e année consécutive, entendent travailler à « populariser » cette date auprès des masses à travers des conférences, des échanges et des projections de films dans différents quartiers de Ouagadougou.
Le 25 mai, le Centre Thomas Sankara (CTS) célèbre la Journée de la libération africaine à travers une série d’activités de mise en lumière de leaders africains de la lutte contre l’impérialisme et de sensibilisation des jeunes pour la poursuite de ce combat.
Pour cette 4e édition de la Journée de la libération africaine, le CTS entend célébrer événement du 23 au 25 mai autour du thème : « L’Afrique pour les Africains : l’unité révolutionnaire panafricaniste au-delà des frontières dans la bataille pour le socialisme contre l’impérialisme ».
L’innovation, a souligné Abdoul Salam Koussoubé, membre du CTS, va consister cette année à « travailler à populariser », ce qu’il appelle Journée de la libération africaine, auprès des masses afin qu’elles puissent la comprendre, connaître ses origines, ses objectifs et se l’approprier. « Pour nous, célébrer cette journée, c’est d’abord un rappel historique, celui d’un projet originel, d’envergure continentale, visant à fédérer les peuples africains à travers le monde. Le socialisme face à l’impérialisme représente la victoire du collectif sur l’individualisme. Notre mission est de promouvoir, auprès des populations, des valeurs de solidarité et d’unité, à travers un langage accessible », a-t-il soutenu.
Pour ce faire, le CTS prévoit dès la journée du 23 mai 2025, une campagne de sensibilisation dans les environs de Pissy et de Zongo. Dans la soirée, les militants du centre organisent une session de projection de films suivie de débats, au terrain omnisports de Zongo.
Le 24 mai 2025, le CTS entend enchaîner avec sa campagne de sensibilisation dans les environs de Bendogo et Wayalghin, avec en appui des émissions radio et télé. Une projection cinématographique suivie de discussions sur les luttes historiques et contemporaines du continent africain est également annoncée dans la soirée du même jour.
Le 25, le centre organise, à son siège, une conférence publique sur le thème de l’édition avec des intellectuels et panafricanistes du Burkina et d’autres pays africains. À cette conférence, précise M. Koussoubé, il sera notamment question d’ « analyser les enjeux actuels de l’unité africaine, de la lutte anti-impérialiste et des perspectives du socialisme sur le continent, dans le contexte de l’Alliance des États du Sahel (AES) et au-delà ». À ce propos, les conférenciers n’ont pas manqué de saluer les autorités de l’AES pour leur combat contre l’impérialisme et leur engagement pour la souveraineté du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Par ailleurs, convaincus que l’AES peut inspirer le reste de l’Afrique dans la lutte pour la libération, les conférenciers, en apothéose de la Journée de la libération africaine, entendent, au cours de leur soirée d’animation culturelle, apporter leur soutien à la République démocratique du Congo (RDC), qui fait face à des rébellions armées, notamment celle du M23. Musique, contes, danses et autres expressions artistiques marqueront cette soirée de clôture de l’événement.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf
