dimanche 12 octobre 2025
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Jeunesse et emploi : L’ONG Terre des Hommes Italie donne la chance aux jeunes dans le secteur de la culture

Après trois ans d’activités de formation dans la mise en œuvre du projet : « Expression culturelle transfrontalière entre le Burkina et le Niger pour la paix, l’inclusion sociale et le développement », de l’Organisation non-gouvernementale (ONG) Terre des Hommes Italie, le Cadre de Concertation des Associations et Mouvements des Jeunes de Ouagadougou (CCAJ) a organisé le Festival des diversités culturelles, le samedi 3 avril 2021 au Musée national, à Ouagadougou. Il s’est agi de permettre aux nombreux jeunes formés dans le cadre dudit projet, de montrer leur savoir et savoir-faire dans les domaines de l’art plastique, la photographie, la danse, l’art oratoire et du théâtre.

Sur la base d’une étude sur les besoins et aspirations des jeunes, l’ONG Terre des Hommes Italie a mis en place le projet « Expression culturelle transfrontalière entre le Burkina et le Niger pour la paix, l’inclusion sociale et le développement ». C’est ainsi que l’ONG par le biais de la CCAJ, a décliné 5 laboratoires pour former des jeunes au Burkina et au Niger afin qu’ils soient utiles à eux-mêmes et à la société, a expliqué la Coordinatrice du projet, Halila I. Mamane. Ainsi, depuis 2018, soient trois ans maintenant, plusieurs jeunes ont été formés dans les laboratoires photo-vidéo, art plastique, oralité, danse et théâtre. C’est le fruit de ces formations mises en œuvre par la CCAJ qui a ainsi abouti à la création du Festival des diversités culturelles, pour permettre aux jeunes qui ont bénéficié de ces formations d’exprimer ce qu’ils ont appris.

Lassina Simporé, SG du ministère de la culture

Pour David Simporé, encadreur du labo photo-vidéo, ces jeunes sont des apprenants sur qui on peut compter pour relever de grands défis dans le domaine de la photographie au Burkina. Joignant la pratique à la théorie, M. Simporé s’est montré impressionné par le niveau de ses élèves à travers les clichés qu’ils ont faits et traités eux-mêmes.

C’est le même sentiment chez Charles Belem, l’encadreur en art plastique, qui avec des jeunes a pu récupérer des pneus usés pour faire ses poufs en guise de recyclage. Mieux, les apprenants ont également fait des tableaux qui ont suscité l’admiration des porteurs du projet.

En outre, ce sont les labos théâtre et danse qui ont ténu en haleine le public à l’apothéose du festival. Avec des « jeunes de quartier qui n’avaient aucune notion en théâtre », l’encadreure Mamounata Kaboré/Zongo a réussi à monter une pièce de théâtre forum sur les thèmes du mariage forcé et de l’excision, qui a ébloui les festivaliers. De même, les apprenants du labo danse ont esquissé des pas aussi bien inspirés des traditions africaines que de la modernité sous les applaudissements du public. C’est donc un « bilan positif » qu’ont noté l’ONG Terre des Hommes, le parrain et la CCAJ.

Saïba Nikiema, maire de l’arrondissement 1 et parrain du festival

« Il manque seulement peu pour qu’on dise que ce sont des professionnels »

Halila I. Mamane s’est satisfait du projet qui va « contribuer à la paix, à l’inclusion sociale et au développement », à travers les messages véhiculés par les jeunes. Aussi, cela permettra d’éviter l’enrôlement des jeunes au terrorisme en leur offrant de l’emploi, est-elle convaincue. Cette dernière si confiante d’autant plus qu’appréciant le niveau des apprenants, a déclaré : « il manque seulement peu pour qu’on dise que ce sont des professionnels ».

Halila I. Mamane, Coordinatrice du projet

Et à Lassina Simporé, le Secrétaire général du ministère de la culture de renchérir : « si en apprenant ils peuvent s’exprimer ainsi, nous avons foi que ces jeunes vont tenir le Burkina demain ».

Également satisfait, Saïba Nikiema, maire de l’arrondissement 1 et parrain du festival a rassuré les porteurs du projet de son soutien, en ce que cela permet aux jeunes de sa commune et du Burkina entier de s’épanouir et de participer au développement.

Une vue des officiels à la cérémonie

Enfin, ce fut au tour de la CCAJ qui a mis en œuvre ce projet de se féliciter pour le résultat escompté. Alors, Réné Bayili représentant le responsable de la CCAJ, a tout simplement formulé le vœux que le projet puisse être « une véritable tribune de promotion, de création et de développement de la formation professionnelle au Burkina Faso ».

Franck Michaël KOLA

Minute.bf

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