Arrivé au pouvoir fin 2012, le chef du gouvernement conservateur Shinzo Abe a annoncé, ce vendredi, qu’il quitte le pouvoir pour des raisons de santé. Un successeur sera rapidement désigné au sein de son parti, le LDP, pour poursuivre les mêmes politiques économiques, sociales et internationales.
Il avait espéré un week-end de triomphe tranquille après avoir battu, lundi dernier, le record de longévité à la tête du pays, longtemps connu pour l’instabilité de ses gouvernements. Mais moins d’une semaine après avoir célébré ses 2.799 jours au poste de Premier ministre, Shinzo Abe a annoncé, ce vendredi, sa démission lors d’une grande conférence de presse.
Depuis des jours, les médias nippons pointaient ses absences à de grands événements publics et traquaient sa berline officielle noire entrant dans la cour d’un grand hôpital de Tokyo, alimentant ainsi les rumeurs sur les problèmes de santé du leader conservateur japonais qui souffre, depuis son adolescence, de colite ulcéreuse, une maladie inflammatoire de l’intestin.
Plusieurs prétendants à la succession
Dès l’annonce de la prochaine démission de Shinzo Abe, les cadres de son parti, le LDP, et les dirigeants des autres formations de la coalition de droite qu’il dirigeait depuis fin 2012 ont annoncé qu’ils se réuniraient dans la soirée pour faire le point sur sa succession. Pour ne pas laisser le pouvoir vacant, Shinzo Abe devrait se maintenir en poste jusqu’à l’élection, dans les prochaines semaines, d’un nouveau leader au sein de son parti qui prendra dans la foulée la tête de l’exécutif.
Source: Les Echos
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