Le syndicat national des chauffeurs de la fonction publique et du para-public du Burkina Faso (SYNACFPPB) tient ce samedi 23 juillet 2022 à Ouagadougou, son 5e congrès ordinaire autour du thème : « Quelles contributions des chauffeurs de l’administration publique à la gestion du patrimoine roulant de l’État dans le contexte d’insécurité ? ». Ce congrès, comme l’indique son thème, sera un cadre pour les chauffeurs de l’État de réfléchir sur comment améliorer leurs conditions de travail en cette période où l’insécurité gagne du terrain sur toute l’entendue du territoire national.
C’est l’heure au bilan pour le bureau sortant et aussi faire des propositions pour plus d’efficacité et de dynamisme pour le nouveau bureau qui sera mis en place à l’issue dudit congrès.
« Ce congrès est d’abord dû aux textes parce que le bureau est en fin de mandat avec un bilan positif même s’il n’est pas à 100%. Au cours de ce mandat, nous avons pu mener des activités telles que des formations sur la législation du travail, des sorties de sensibilisation pour avoir l’adhésion des membres », a indiqué Stéphane Yaméogo, secrétaire général du SYNACFPPB.

« Les grandes lignes de ce congrès seraient de débattre sur le thème pour trouver des solutions aux difficultés que les chauffeurs rencontrent sur le terrain et à l’issue de ce congrès ces recommandations seront transmises à qui de droit. Nous demandons à l’autorité l’implication des conducteurs dans la gestion du patrimoine », a poursuivi M.Yameogo.
Le SYNACFPPB a eu le soutien de la confédération nationale des travailleurs du Burkina ( CNTB). Le SG de cette structure confédérale a d’ailleurs trouvé le thème pertinent et d’actualité. « Le thème retenu pour ce congrès est un thème d’actualité parce que, qui dit administration publique dit présence de l’État partout sur le territoire national. Vous convenez avec moi que ce sont des acteurs qui sont avec les véhicules de l’État et le véhicule de l’État est identifiable à travers la plaque d’immatriculation. Donc ce sont des exposés immédiats lorsqu’il y a des attaques sur la voie dans les localités. Aujourd’hui, ce thème permettra, je pense et je suis sûr, aux membres de ce syndicat de faire la réflexion et ressortir les recommandations qui pourront être transmises à qui de droit afin qu’on puisse apporter des réponses à leurs préoccupations », a signifié Marcel Zanté, SG de la CNTB.

Les syndicats ont aussi expliqué que leurs différents combats ont permis de nos jours d’inscrire les chauffeurs dans le répertoire interministériel des emplois de la fonction publique. Chose qui permet à un chauffeur de pouvoir passer un concours professionnel et évoluer dans sa carrière alors que dans le passé cela n’était pas possible. « Vous rentrez chauffeur, vous ressortez chauffeur », a déploré Marcel Zanté.
Le congrès a également été marqué par la présence d’une délégation du ministère des transports et le président la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso, Issoufou Maïga.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf