L’actualité nationale du Burkina Faso a été marquée ces derniers jours par la grogne des élèves de plusieurs établissements du pays. Ces derniers manifestent leur mécontentement et leur désaccord relativement aux réformes entreprises par leur ministère de tutelle pour l’organisation des examens du BEPC et du baccalauréat, et la rétrocession du diplôme du BAC au ministère de l’éducation nationale. Des acteurs du monde éducatif agissent ou s’expriment, pour leur part, de jour en jour pour donner leur position face à cette situation. C’est dans cette dynamique qu’une délégation de l’Union nationale des Associations des Parents d’élèves du post-Primaire, Secondaire et Supérieur du Burkina (UNAPES-B) a rencontré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ce vendredi 2021, pour discuter avec lui sur la question.
À la sortie d’audience de la délégation de l’UNAPES-B avec le président du Faso, le président de l’Union a fait savoir que « selon le président Kaboré, en réalité ce qui se passe ne se justifie pas en ce sens que la session 2021 ne se modifie pas ».
La position de l’UNAPES-B sur la situation est que « le chef de l’État organise une concertation qui va inclure toutes les parties prenantes telles que les parents d’élèves, les élèves et les acteurs du monde éducatif afin d’en trouver une solution ».
Le président de l’UNAPES-B s’est aussi indigné face à ce qui s’est passé au lycée Philippe Zinda Kaboré où des élèves, dans leurs manifestations, ont caillassé le véhicule de leur Proviseur et saccagé des bureaux administratifs. « Nous condamnons fermement ce qui se passe. Ce qui s’est passé au lycée Zinda ne se justifie pas », a asséné Hector Ardent O
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