L’ancien président du Gabon, Ali Bongo, a annoncé le jeudi 19 septembre 2024 dans un communiqué, qu’il renonçait définitivement à la politique. Il a appelé à une réconciliation nationale, à la libération de sa famille en l’occurrence son épouse et son fils en prison.
C’est par une lettre que l’ancien président gabonais Ali Bongo a annoncé son « renoncement définitif » à la politique. « Je ne voudrais jamais constituer, pour le Gabon, un risque de menace, de désordre et de déstabilisation », a-t-il signifié.
Mieux, Ali Bongo a appelé les nouvelles autorités à l’apaisement et à l’arrêt des « violences » à l’endroit de sa famille, en particulier son épouse Sylvia et son fils Noureddin, emprisonnés après sa chute par les autorités de la transition. Le président Bongo a également rappelé qu’il n’est pas libre de ses mouvements parce qu’il est soumis à une surveillance quotidienne.
Dans la lettre, l’ancien homme fort du Gabon a il fait son mea-culpa, en endossant seul la responsabilité de ses deux mandats à la tête du Gabon. Il a reconnu qu’il aurait pu mieux faire par rapport aux nombreux efforts et promesses. « Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité, tant sur le plan social que s’agissant du fonctionnement de nos institutions », a déclaré l’ancien président.
En rappel Ali Bongo a été renversé le 30 août 2023 par des militaires au terme d’une élection dont il avait été annoncé vainqueur.
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