En conférence de presse le vendredi 12 mars 2021 à Ouagadougou, les promoteurs immobiliers autour de l’Association des Promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), de l’Union nationale des Associations des Promoteurs immobiliers (UNAPIB) et du Syndicat des Promoteurs immobiliers, ont tenu à rassurer l’opinion nationale et internationale du « non-arrêt de l’exercice de leurs activités par le Ministère de l’Urbanisme ».
En référence à la circulaire n°063/MUHV/CAB, procédant à la suspension du traitement des dossiers de promotion immobilière, les acteurs du domaine retiennent que « cette note au fond est adressée aux agents relevant du ministère et également à tous les acteurs de la chaine d’activité avec pour objet de faire pause pour mieux appréhender la situation afin de mieux dégager des solutions efficaces aux difficultés constatées dans la pratique de l’activité ». Par conséquent, les promoteurs immobiliers rassurent « du non-arrêt de l’exercice de leurs activités ».
En clair, le président de l’APIB, Roger Nikiema et ses camarades estiment que la mesure ne concerne pas les dossiers déjà traités. « Une suspension n’est pas une interdiction », soutiennent-ils avant de marteler : « la circulaire a suspendu les dossiers en voie de traitement, ce qui veut dire que les dossiers déjà traités poursuivent leur logique ». Pour les promoteurs immobiliers qui apprécient d’ailleurs cette mesure, le ministre nouvellement arrivé, Stanislas Sankara, par là, veut mieux appréhender les réalités du domaine avant de leur permettre d’exercer leurs activités.
Par ailleurs, ils ont, à ce sujet, qualifié de « bons », les rapports entre eux et les ministères en charge de leurs activités (MUHV, ministère en charge de l’économie, celui de l’administration territoriale et celui de l’environnement).
Enfin, en ce qui concerne la « bombe à retardement » dont font cas certains analystes sur le foncier, les promoteurs immobiliers estiment qu‘« il faut travailler pour montrer au Burkina Faso que si on est uni, on peut ensemble désamorcer la bombe », raison pour laquelle ils ont co-organisé la conférence de presse (les deux sociétés immobilières et le syndicat) pour donner l’exemple.
(Article réactualisé)
Franck Michaël KOLA
Minute.bf