Malgré un contexte particulier lié à la crise du Covid-19, l’Institut français de Bobo a célébré ce 21 juin 2020 la musique. Occasion donnée pour rendre hommage aux baobab de la musique africaine tombée au front de la lutte contre la maladie à Coronavirus.
La fête de la musique 2020 n’est pas passée inaperçue dans le monde culturel de la ville de Sya. En effet, comme chaque année à la même date, le monde entier célèbre la musique, ce depuis 1982.
Des artistes de la ville culturelle du pays se sont donnés rendez-vous à l’Institut français pour perpétuer cette tradition malgré un contexte mondial difficile. Cette célébration de 2020 a été une occasion de rendre hommage aux artistes africains qui ont quitté ce monde pendant la crise du Coronavirus.
Selon le représentant du comité d’organisation Dolly Judicaël, il était important de rendre hommage à ces artistes parce qu’ils sont partis à des moments où on ne pouvait pas leur rendre hommage. « Ces artistes ont révolutionné la musiquue ll s’agit de Tony Allen, le créateur de l’afrobeat, de Manu Dibango un saxophoniste hors pair, de Mori Kanté,To Finley. Ils nous ont laissé un héritage que nous devons pérennisé. », a-t-il reconnu.
Des spectateurs apprécient
Fabrice Batiana dit avoir apprécié la manière dont la commémoration s’est déroulée. C’était, selon lui, « des moments de partages et d’hommages ».
Pour Romaine Ye, tous les instruments de musique ont été associés tant traditionnels que modernes. « J’ai découvert de nouveaux talents de ma ville et c’est vraiment intéressant », a-t-il soutenu.
BEN KHALED ASHMIR (Correspondant)
Minute.bf