La première Assemblée Générale Ordinaire de l’ère Oumarou Sawadogo s’est tenue ce samedi 13 septembre 2025 à Ouagadougou dans une atmosphère d’introspection collective et de détermination renouvelée. Un an après son élection à la tête de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), le président Sawadogo a présenté son bilan devant les membres statutaires, les partenaires et des invités de marque, posant les jalons d’une ambitieuse refondation pour le football national.
La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du président de la Fédération Nigérienne de Football, Issaka Adamou, et du Directeur exécutif de l’UFOA-B, Philippe Tchere, a été officiellement lancée par Issouf Traoré, représentant le ministre en charge des sports. Cet aréopage de personnalités souligne l’importance et l’attention portée à cette première évaluation d’étape.
Un moment de vérité et de perspectives
Dans son discours d’ouverture, le président Oumarou Sawadogo a d’emblée campé le décor, définissant cette assemblée comme un « moment majeur de notre vie associative ».
Il a insisté sur la triple vocation de ce rendez-vous : faire le point sur le parcours écoulé depuis le 31 août 2024, examiner objectivement les acquis et les difficultés, et, surtout, « tracer ensemble les perspectives pour un avenir plus radieux de notre football ».
Sans détour, il a dressé un état des lieux lucide. « Notre football est aujourd’hui à un tournant décisif. Les attentes sont grandes, les défis sont multiples et les ressources limitées », a-t-il déclaré. Ce constat a servi de prélude à la présentation des piliers de sa feuille de route, articulés autour de plusieurs défis fondamentaux.
M. Sawadogo a identifié avec précision les chantiers prioritaires pour hisser le football burkinabè au niveau supérieur. Ce sont les défis de la formation à la base en érigeant la formation en priorité absolue, le président Sawadogo a rappelé que c’est « là que se construit l’avenir de nos Étalons ». Il s’agit d’un investissement sur le long terme pour garantir la pérennité du football national ; de la gouvernance, « sans organisation rigoureuse et transparente, aucun progrès durable n’est possible », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de renforcer la gestion des clubs et des structures pour gagner en crédibilité et en efficacité. Aussi, Oumarou Sawadogo a cité le défi du développement des compétitions. Il entend rehausser le niveau des championnats nationaux, les rendre plus attractifs pour les sponsors et offrir à la jeunesse « des championnats compétitifs » sont des impératifs pour professionnaliser le football local. Enfin, le président de la FBF a appelé à l’unité. « Point culminant de son discours, le président a lancé un plaidoyer vibrant pour la cohésion. Trop souvent, nos divergences et nos querelles internes freinent nos ambitions », a-t-il déploré, appelant à une « union sincère de ses acteurs ».
« Nous comptons démarrer le championnat national de football Ligue 1, le 21 septembre 2025, avec la première journée », a déclaré Oumarou Sawadogo.
Par ailleurs, le president Sawadogo a enjoint l’assemblée à « parler d’une seule voix », à « travailler main dans la main » et à privilégier « toujours ce qui rassemble au détriment de ce qui divise ».
« Ensemble, nous pouvons relever les grands défis et écrire une nouvelle page glorieuse de l’histoire du football burkinabè », a-t-il conclu, avec la ferme conviction que l’objectif commun est de « bâtir un football résilient, émergent et excellent pour notre jeunesse ».
Les travaux se sont poursuivis dans un esprit de concertation, où les membres statutaires ont été invité à examiner et valider les rapports d’activités et financiers, transformant ainsi les paroles en actes pour l’avenir du football burkinabè.
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Mathias KAM
Minute.bf
