Le Syndicat national des financiers de l’éducation et de la recherche (SYNAFER) a organisé son premier Conseil syndical ordinaire de l’année 2023, ce samedi 25 mars, à Ouagadougou. Il s’est agit pour ce syndicat de faire le bilan des activités menées et de renforcer la capacité de leur membre à travers une formation.
Le Syndicat national des financiers de l’Education et de la Recherche (SYNAFER) note de la satisfaction pour ses activités menées depuis sa création. En effet, après la création du SYNAFER, les premières luttes qui ont été entamées sont relatives à la reconnaissance du Syndicat et des emplois des financiers de l’éducation et de la recherche auprès des autorités.
Alidou Kindo, secrétaire général du SYNAFER, a confié qu’une confusion « terrible » s’était nourrie entre les emplois des financiers et ceux qui occupent de fait les postes financiers. « Cette bataille a eu comme premier résultat le maintien de nos emplois qui étaient menacés d’être fusionnés avec d’autres », s’est-il réjoui. Néanmoins, la préoccupation principale des Intendants, poursuit M. Kindo, c’est bien leur employabilité, car justifie-t-il, des postes qui leur sont destinés de par leurs attributions et leur formation sont « toujours occupés par des employés formés pour d’autres missions ».
Il sera mis à profit, durant ce Conseil syndical, la « recherche de perspectives pour une dynamisation et un rayonnement du SYNAFER au profit des intérêts matériels et moraux des Financiers de l’éducation et de la recherche, des Intendants professionnels et d’échanger pour trouver des solutions à ces préoccupations », a fait savoir Alidou Kindo, qui précise qu’une « plateforme minimale », va, de ce fait, être remise aux autorités burkinabè.
Cette séance sera aussi consacrée au renforcement des capacités des membres du SYNAFER sur les thèmes : « Rôle du militant et du leader syndical dans le syndicalisme révolutionnaire de la lutte des classes » et « Techniques de mobilisation et de négociation syndicales dans le contexte burkinabè », qui seront développés par des conférenciers de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B).
En rappel, le SYNAFER a vu le jour en 2018. Il entend défendre les intérêts moraux, matériels et professionnels des travailleurs en général, et des Attachés d’Intendance scolaire et universitaire (AISU) et Conseillers d’Intendance scolaire et universitaire (CISU) en particulier.
Mathias Kam
Minute.bf
Belle initiative, que le seigneur guide, bénisse et protège le SYNAFER.