En marge du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a reçu en audience, le Directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), Dr Salim AlMalik.
Le Burkina Faso peut compter sur l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) dans ses efforts pour l’éducation pour tous et de qualité. Le Directeur général de l’institution, Dr Salim AlMalik, l’a fait savoir au Premier ministre, Albert Ouédraogo, au cours d’une audience qu’il lui a accordée, en marge du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation, le lundi 19 septembre 2022 à New York.
A sa sortie d’audience, le DG de l’ISESCO a précisé que dans le processus de partenariat entre sa structure et le gouvernement burkinabè, un ensemble d’initiatives ont été mis en avant. La première, a-t-il dit, est de soutenir la dimension culturelle, avec par exemple le recensement des sites touristiques et accompagner les musées, en utilisant des innovations comme l’énergie solaire. Au-delà, a soutenu le DG de l’ISESCO, c’est toute la question éducation, parce qu’aujourd’hui, le Burkina Faso est dans une situation sécuritaire très difficile, avec des écoles qui ont dû quitter les espaces éducatifs, à cause du terrorisme.
« L’ISESCO est tout à fait disponible à accompagner le processus d’apprentissage de ces élèves », a-t-il promis. Dr Salim AlMalik a enfin annoncé, en décembre prochain, une formation sur des instruments spatiaux comme la localisation géographique, en partenariat avec le ministère des enseignements supérieurs.
L’ISESCO a été créée en mai 1979, en vertu de la résolution 12/10-C de la 10e Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères tenue à Fès, au Royaume du Maroc.
Ses objectifs, prévus par sa Charte, couvrent un ensemble de domaines relatifs à la coopération culturelle, éducative, scientifique … Ainsi, l’un de ses objectifs premiers est de renforcer, d’approfondir et d’encourager la coopération entre les Etats membres, dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication et développer ces domaines dans un cadre de référentiel civilisationnel du monde islamique et à la lumière des valeurs et des idéaux humains islamiques.