Dans leur volonté d’imposition de la « charia », les terroristes emploient les grands moyens à Douma, un village situé à environ 45 kilomètres de la ville de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord. Selon des sources locales de www.minute.bf, ces hommes armés, durant toute la journée du mercredi 9 février 2022, ont envahi les différents points de ravitaillement en eau de Douma pour vérifier si les femmes se conformaient à leur loi qui est le port du hidjab ou hijab (Ndlr; voile que portent les femmes musulmanes pour couvrir leur tête laissant les visage apparent). Du même coup, celles qui étaient prises pour non-respect de la mesure ont été rouées de coup « sans aucune explication. »
« Nous vivons dans la peur, dans la misère et dans la souffrance », s’est confié un habitant de Douma à www.minute.bf, regrettant la dégradation continue de la situation sécuritaire dans cette partie Nord du Burkina.
A l’en croire, des terroristes ont pris d’assaut les différents points d’eau de Douma, durant toute la journée d’hier 9 février 2022. Sauf qu’il ne s’agissait pas, pour ces derniers, de se ravitailler en eau, encore moins d’empêcher les personnes qui voudraient puiser le liquide précieux de le faire. « Ils sont venus contrôler le port du hidjab chez les femmes », a expliqué notre source.
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« Ils se sont déployés dans les points de ravitaillement en eau où ils infligeaient des sévices corporels à toutes les femmes qui n’étaient pas voilées », a constaté cette source locale. Précisément, comme s’ils punissaient les habitants de Douma pour non-observation de leur loi fondée sur la charia, « sans mot dire et à l’aide de câbles de motos », ces hommes armés p« rouaient systématiquement de coups les femmes qui ne portaient pas le voile. »
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En outre, une autre source de www.minute.bf a signalé la présence des terroristes sur l’axe Boundkama-Tanghin, des villages situés entre Douma et Ouahigouya. Cette source a fait savoir que ces hommes armés procédaient à des contrôles sur l’axe et se refugiaient dans la forêt à quelques mètres de la route. Ils arrêtaient systématiquement les conducteurs des tricycles qui transportaient du bois. Ils déchargeaient les bois, les entassaient et y mettaient du feu à certains.
Pour information, dans leur objectif d’isoler Douma, comme bien d’autres localités, le 18 janvier dernier, les terroristes ont détruit les pylônes du seul réseau téléphonique qui était présent dans la localité. Au vu de tout cela, les habitants de Douma ont le regard tourné vers Ouagadougou, attendant des nouvelles autorités des actions offensives pour les soustraire de ce bourbier.
Minute.bf
