La rencontre gouvernement /syndicats au titre de l’année 2017 est bloquée et pour cause selon l’USA, « le gouvernement se dérobe aux discussions qu’il a lui même initiées ». L’UAS en veut au gouvernement et ce, pour plusieurs raisons. Le président du mois de l’UAS Georges Koanda a vivement dénoncé au cours d’une conférence de presse le 13 août 2019 à Ouagadougou « un mépris, un manque de respect et de considération de la part du gouvernement à l’endroit de l’Union d’action syndicale ».
Selon l’UAS, l’Etat ne respecte pas les conventions internationales auxquelles il a ratifié, encore moins les libertés syndicales. Ce même gouvernement, indique M. koanda, a contribué à « l’iniquité entre les travailleurs et se dérobe aux discussions gouvernement/ syndicats ».
Yamba Georges Koanda a expliqué que le gouvernement est lui-même venu vers l’UAS pour programmer la rencontre bipartite gouvernement/syndicats. Ce même gouvernement, poursuit-il, est revenu, sans raison apparente, vers l’UAS pour annoncer l’annulation de la dite rencontre. Cet ensemble d’évènements en plus de la loi portant modification du code pénal, l’impunité et les malversations économiques constituent l’essentiel des points qui sèment la discorde entre le gouvernement et l’UAS.
Ainsi, l’Unité d’action syndicale par la voix de Georges Koanda dit envisager une série d’actions pour se faire entendre. Une rencontre nationale est d’ailleurs prévue pour le samedi 17 août 2019 à 8h à la bourse du travail de Ouagadougou. À en croire le président du mois de l’UAS, diverses actions interviendront à l’issue de cette rencontre nationale. Au de ces actions, l’UAS n’exclut pas la grève. Pour Bassolma Bazié, »il est de la responsabilité de l’UAS de s’assumer devant l’histoire et de dire à qui de droit qu’il n’est pas sur la bonne voie même si on va nous terroriser ».
Adam’s Ouedraogo
Minute.bf