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samedi 18 mai 2024

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Crise à la SITARAIL : Le Gouvernement exige l’annulation des lettres de licenciement remises à certains travailleurs

Le 8 novembre 2022, la direction de SITARAIL, les délégués du personnel et syndicaux/CGT-B de SITARAIL, deux membres du Gouvernement à savoir le ministre d’État, Bassolma BAZIE et le ministre chargé des Transports, Anuuyirtole Roland SOMDA se sont retrouvés autour de la table du dialogue, selon la direction de la Communication et des Relations publiques (DCRP) du Ministère de la fonction publique.

L’objectif de cette rencontre était de relancer le dialogue entre acteurs de la crise. Durant près de trois heures de discussions, le consensus a été retrouvé sur l’engagement du respect de la parole donnée. Tous les acteurs se sont entendus sur : « la suspension du mot d’ordre de grève ; la reprise des négociations ; pas de chasse aux ‘sorcières’ ; visite du cadre du dialogue par des représentants du Gouvernement ou des mandatés ; la saisine du Gouvernement par chaque acteur en cas de difficultés dans les négociations ; des dispositions pour des concertations même en Côte d’Ivoire s’il le faut par le Gouvernement ». Le mot d’ordre a donc été suspendu, les négociations ont repris, des représentants de l’État ont été envoyés sur les lieux pour constater, en attendant un déplacement éventuel en cas de blocage.

C’est donc avec étonnement que le Gouvernement apprend des distributions de lettres de licenciements aux travailleurs. La rencontre de ce matin avec la Direction de SITARAIL est donc de signifier la position du Gouvernement qui est le respect de l’engagement pris et donc le respect de la parole donnée ; autrement dit, l’annulation pure et simple de ces lettres de licenciements.

Le ministre d’État a signifié que si c’était aussi les travailleurs qui avaient violé ce principe, la même vérité leur allait être dite. Il a rappelé que les missions de la transition sont : La lutte contre l’insécurité et la crise humanitaire ; La refondation de l’État et la bonne gouvernance ; La réconciliation nationale.

Par conséquent, le Gouvernement ne peut pas souhaiter l’unité des Burkinabè pour faire face à l’insécurité et que d’autres actions viennent créer d’autres crises ailleurs. Surtout que pour une réconciliation vraie, il faut soigner les plaies déjà impactées sur le corps social et combattre fermement la corruption et les injustices.

La direction de SITARAIL a salué l’esprit du dialogue du Gouvernement et la franchise dans le discours. Elle a dit avoir pris bonne note des recommandations faites et a invité le Gouvernement à les accompagner pour le climat social apaisé de travail. Tous les deux ministres ont signifié que le Gouvernement renouvelle sa disponibilité à accompagner les acteurs, et surtout à veiller sur le respect des engagements et de la parole donnée, condition sine qua non d’une véritable trêve sociale.

Avant de lever la rencontre, le ministre d’État, Bassolma BAZIE, a lancé un appel à ses frères et sœurs africains, d’éviter d’être des marches pieds pour le saccage de la dignité de leurs propres frères et sœurs ; car une chose est d’accumuler des richesses, mais l’autre et certainement la plus importante est d’avoir un climat de quiétude pour en jouir !

Source : DCRP/Ministère en charge de la fonction publique

Minute.bf

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