Les choses s’accélèrent pour les putschistes du Niger car la pression s’accroît sur eux du côté de Paris. Alors que la France a annoncé ce vendredi ne pas « reconnaître les autorités » issues du putsch mené par le général Abdourahamane Tchiani et considère Mohamed Bazoum, « démocratiquement élu », comme « le seul président de la République du Niger », le chef de l’État sera à la tête samedi d’un conseil de défense et de sécurité nationale, informe le média français BFMTV.
Emmanuel Macron va présider samedi à 15h un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré au Niger, après le putsch qui a vu le chef de la garde présidentielle prendre le pouvoir, a annoncé l’Élysée vendredi soir.
La France compte 1500 militaires au Niger, un pays considéré comme partenaire privilégié de Paris dans le Sahel. Emmanuel Macron, qui doit rentrer d’Océanie dans la nuit de vendredi à samedi, a déjà condamné « avec la plus grande fermeté » le coup d’État de la junte qui a renversé mercredi Mohamed Bazoum. Le pays, ex-colonie française devenue indépendante en 1960, est l’un des derniers alliés de Paris au Sahel.
Le pays est aussi réputé pour ses importants gisements d’uranium, notamment exploités par le groupe minier français Orano (ex-Areva).
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