Quinze ans après le bombardement de Bouaké, Emmanuel Macron et Alassane Ouattara rendront hommage, le dimanche 22 décembre, aux neuf soldats français et au soldat américain tués le 6 novembre 2004. Une première. Les présidents français et ivoirien iront au lycée Descartes, là où se trouvait le camp français. Les circonstances de ce drame n’ont toujours pas été élucidées.
Le président français déposera une gerbe et dévoilera une plaque en hommage aux soldats tués. Ce geste enverra un « signal important dans la relation franco-ivoirienne », dit-on à l’Élysée. Ce bombardement avait gelé pour longtemps les liens entre les deux pays et entraîné le rapatriement de milliers de Français.
Quinze ans plus tard, les raisons de ce bombardement de l’armée ivoirienne sur le camp français restent floues. Un procès, sans les pilotes des avions, doit se tenir l’an prochain à Paris. Quant aux trois anciens ministres de Jacques Chirac qui étaient mis en cause par la justice, ils ont finalement échappé à des poursuites.
Avec RFI
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