Alors que les affrontements entre l’Iran et Israël s’intensifient, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a lancé, le lundi 16 juin 2025, un appel musclé à l’endroit des deux puissances en guerre.
Prenant la parole lors d’une cérémonie d’inauguration d’un tronçon routier entre l’aéroport Osvaldo Vieira et la localité de Safim, le chef de l’État bissau-guinéen a menacé, selon le média russe Sputnik, d’intervenir si les deux puissances n’arrêtent pas les hostilités.
« Nous dirons à nos frères d’Israël et d’Iran d’arrêter immédiatement la guerre. Dans le cas contraire, la Guinée‑Bissau sera contrainte de prendre les mesures appropriées pour y mettre fin. », a-t-il déclaré sans toutefois préciser la nature des mesures évoquées.
Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre Israël et l’Iran, déclenchés par une série de frappes et de représailles, ont plongé la région dans une instabilité croissante.
Plusieurs pays à travers le monde ont appelé à la désescalade, mais rares sont les voix africaines qui se sont exprimées aussi fermement sur le sujet. Pour l’heure, ni Téhéran ni Tel-Aviv n’ont réagi à cette sortie.
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