dimanche 29 juin 2025
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CASEM Ministère des Droits humains: Sous le signe de la promotion d’élections apaisées


Le ministère des droits humains tient le 14 Juillet 2020 son Conseil d’administration sous la présidence de Maminata Ouattara, ministre des Droits humains et de la Promotion civique. Placé sous le thème « Contribution du Ministère des Droits humains et de la Promotion civique pour des élections apaisées dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire », l’objectif pour le ministère en charge des droits humains est de dresser le bilan de ses activités courant 2019, corriger ses insuffisances de concert avec ses partenaires et définir les orientations stratégiques et opérationnelles à court et moyen termes.


« Le choix du thème du présent CASEM qui est : «  contribution du ministère des droits humains et de la promotion civique pour des élections apaisées dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire » n’est pas fortuit » souligne d’entame Maminata Ouattara, Ministre des Droits humains et de la Promotion civique. Pour elle, dans la perspective des élections couplées présidentielle-législatives, il est impérieux que le ministère ait un regard prospectif sur leur tenue. Le fait qu’elles doivent être « libre, transparentes et surtout apaisées » n’est pas négociable selon elle.

Par ailleurs, Maminata Ouattara reconnait que l’actualité nationale, caractérisée par le sentiment de stigmatisation et de repli identitaire de certaines communautés, les déplacés internes, les blessés et pertes en vie humaines du fait de la situation sécuritaire, les actes d’incivisme politique et économique sont autant d’indicateurs qui leur interpellent en tant qu’acteurs des droits humains. C’est la raison pour laquelle, « il sera nécessaire que des actions soient proposées au cours de ce CASEM, afin que le ministère en charge des droits humains puisse contribuer à un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso ».

Maminata Ouattara, ministre des droits humains et de la Promotion civique


Pour ce faire précise-t-elle, « ce CASEM entend être une tribune pour évaluer les performances de tout le département ministériel, une instance où sont prises des décisions importantes pour une mise en œuvre réussie de la politique du ministère mais également un cadre de concertation permettant d’apprécier les actions menées par le ministère afin de capitaliser les acquis, corriger les insuffisances constatées et par le même temps définir les orientations stratégiques et opérationnelles du ministère pour le court et moyen terme ».


Bilan et perspective du ministère des droits humains

Pour l’heure en termes de bilan de l’année 2019 du département des droits humains, Maminata Ouattara note « l’implantation des droits humains dans les écoles de formation professionnelle, la formation de 22 acteurs planificateurs et 69 acteurs publics pour la prise en compte de l’Approche Basé sur les droits humains (ABDH) dans les documents de développement public, la mise en œuvre à 27,17% des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) pour le troisième cycle, le suivi et le traitement de 239 cas de violation des droits humains, la formation sur diverses thématiques en matière de droits humains, du droit international humanitaire et du civisme, etc. ».


Nonobstant ces acquis, la ministre des droits humains reconnait que des défis restent à relever, c’est pourquoi, pour l’année 2020 à en croire Maminata Ouattara, « les priorités du ministère porteront sur la mise en œuvre d’action d’Education aux Droits Humains (EDH), le démarrage effectif de la prise en compte de l’ABDH dans les documents de développement et politique publique, la poursuite du renforcement des capacités des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour le respect des droits humains dans la lutte contre le terrorisme, etc. ».


Accusation d’exécutions arbitraires par les FDS au front : La ministre des droits humains répond

Pour conclure, Maminata Ouattara intervenant sur le cas des accusations portées sur les FDS par rapport à des exactions et exécutions arbitraires de ceux-ci sur le théâtre des opérations, a tout simplement rappelé qu’à « chaque fois que ces accusations sont portées sur les FDS, le gouvernement a toujours su apporter des réponses en la matière en relevant que nos FDS bénéficient de formation en droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais lorsqu’il est avéré qu’un agent des forces de défense et de sécurité est coupable d’exaction, le ministère de la défense et/ou de la sécurité ont toujours pris des sanctions à l’encontre de l’agent en question ».

Hamadou Ouédraogo
Minute.bf

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