Le Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ), en conférence de presse le lundi 9 novembre 2020 à son siège national sis à Ouagadougou, a dévoilé ses ambitions pour les législatives à venir. Le parti de Halidou Ouédraogo, nourrit l’espoir d’avoir au minimum 7 députés à l’assemblée nationale pour la mise ne œuvre de son projet de société. Pour ce faire, le PDJ entend dès maintenant se lancer dans cette bataille rude qui connait la participation de plusieurs partis pour la conquête des 127 places à l’assemblée nationale.
Pour la présidentielle, le Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ) a décidé de soutenir la candidature de Roch Marc Christian Kaboré, candidat à sa propre succession, dont « la victoire est déjà assurée ». Mais pour les législatives, « rien n’est encore fait », s’est dit confiant Halidou Ouédraogo, coordonnateur national du parti qui veut « faire du Burkina Faso, un pays capable et apte à amorcer son processus de développement économique, social et culturel inclusif et endogène, grâce à des transformations structurelles de l’économie et de l’Etat », ce, à travers le programme « Termitière ».
Pour atteindre son objectif pour les législatives, le PDJ ira en campagne de proximité. Ainsi, pendant que les grands partis « font des meetings qui rassemblent toutes les graines, les bonnes comme les mauvaises », le PDJ fera du « porte-à-porte » pour toucher les « électeurs convaincus » dans les neuf provinces que sont Kadiogo, le Houet le Yatenga, le Sanmatenga, le Passoré, le Tuy, le Mouhoun, l’Oubritenga et le Tuy, où le parti a des candidats.
L’homme, au centre de toutes les actions du PDJ
Le parti a également dévoilé ses ambitions pour le développement du Burkina Faso. Dans son programme, le PDJ place l’homme au centre de toutes ses actions. « On préfère quelqu’un qui est rassasié et qui est bien portant, qui roule sur une voie rouge, que quelqu’un qui est affamé et malade qui roule sur du goudron », a indiqué Halidou Ouédraogo.
Aussi, dans son programme, le PDJ entend plaider pour la formalisation du statut de la chefferie traditionnelle et la valorisation de la famille burkinabè à travers la reconnaissance des unions traditionnelles et religieuses. Le parti plaidera aussi pour qu’il y ait un statut pour les villages de sorte à ce qu’il soit viré 10% du budget de l’Etat chaque année à repartir entre l’ensemble des plus de 8000 villages que compte le Burkina Faso. « Nous voulons que la craie de l’école du village soit acheté par le village », a souhaité Halidou Ouédraogo. Le parti appelle aussi à revoir le statut des centres de santé en incluant la dimension soin par les tradi-praticiens.
La mise en œuvre de son projet de société qui doit coûter à terme, 50 000 milliards, nécessite, selon les ambition du PDJ, la volonté et le courage politique des militants et militantes appelées « termites », constitués sous forme d’équipe solide au niveau national et au niveau des régions, des provinces, des départements, des arrondissements, des quartiers et des villages.
Armand Kinda
Minute.bf