Le cadre « deux heures pour nous, deux heures pour KAMITA » était devant la presse, ce mercredi 17 juillet 2019 à Ouagadougou. A travers ce point de presse, le secrétaire général du cadre, Lianhoué Imhotep Bayala, a porté à la connaissance de la population burkinabè, « l’existence d’un calendrier africain vieux de 6 256 ans et d’un nouvel an africain ». Par ailleurs, le secrétaire général informe et invite les Burkinabé et les africains à se préparer à la commémoration du nouvel an Kamit le vendredi 19 juillet 2019, correspondant au premier jour du mois de la saison Akhet.
« L’histoire de l’humanité retient qu’il y a de cela plus de 6 000 ans, le calendrier kamit a été conçu pour servir de repère de temps et de moyen d’organisation des hommes dans leurs interactions avec la nature », a rappelé Lianhoué Imhotep Bayala, avant d’indiquer que ce calendrier a vu le jour à Kemet, Egypte actuelle. En effet, selon le SG du Cadre, le calendrier Kamit est le plus précis des calendriers jamais conçus par une civilisation humaine. Ainsi, il en veut pour preuve les dires du Mathématicien austro-américain Neugebauer qui affirment : « Il est véritablement le seul calendrier intelligent qui ait existé dans l’histoire de l’humanité ». Ce calendrier est annuellement composé de 365 jours subdivisé en trois saisons qui sont Akhet, Shemu et Peret, qui sont composés à leur tour de 4 mois chacune, dont un total de 12 mois dans l’année. Chaque mois comprend 30 jours, organisés en 3 semaines de 10 jours. Le jour compte 24h. Cela révèle d’un fait scientifiquement établi 4 236 ans avant JC. Cet outil a servi de boussole à l’Egypte antique et a également servi de base aux autres calendriers à savoir le calendrier judéo-chrétien et le calendrier arabo-musulman, selon les conférenciers.
Une invite à adopter le calendrier kamit
Le secrétaire général du Cadre estime que le peuple africain doit accepter sa culture et sa civilisation. C’est pourquoi, avec ses camarades, ils entendent informer et inviter les Burkinabè et les Africains à commémorer de la plus belle des façons, le nouvel an Kamit, cette année. Les organisateurs du Cadre entend rendre populaire le calendrier kamit en invitant les Burkinabè et les Africains à faire de cette commémoration la leur. A écouter M. Bayala, un travail est fait pour que ce calendrier soit reconnu et utilisé au niveau institutionnel et par la population car, ajoute t-il « ce calendrier est déjà vulgarisé dans les pays comme le Ghana, l’Afrique du sud et l’Ethiopie ».
Elisée TAO (Stagiaire)
Minute.bf