Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain, était dans le Gulmu pour son deuxième grand meeting en marge de la campagne électorale lancée ce 31 octobre pour l’élection présidentielle. Après une visite chez sa majesté Untaamba, chez les religieux de Fada N’Gourma, est allé rencontré la masse populaire mobilisée pour le soutenir au stade de Fada N’Gourma. « Même si le Lion devient chauve, il y aura toujours de la place pour sa crinière », à lancé le maître de cérémonie face aux militants et sympathisants de l’UPC qui ont envahi le stade municipal de Fada pour le meeting.
Les différents représentants des structures du parti dans le Gulmu ont pris la parole pour adresser leur message au président du parti, l’homme en qui il fonde tout leur espoir pour le vrai changement. En effet, le représentant des coutumiers et des anciens du parti à Fada, dans son message, a invité les populations à réfléchir sur ce qu’elles veulent. Premièrement, dit-il, c’est de réfléchir sur comment « faire partir ce pouvoir qui depuis trente ans n’a rien apporté aux Burkinabè ». Deuxiement, a-t-il poursuivi, c’est de travailler à « faire de Zéphirin Diabré, l’homme du vrai changement », futur président du Burkina Faso pour les 5 ans à venir.
Le représentant des jeunes, Oscar Thiombiano a, quant à lui dénoncé le manque d’emploi et a noté que pour mettre fin à tout cela, il faudra faire du candidat de l’UPC le prochain président du Faso, car, « c’est lui qui aura la solution à [leurs] problèmes ».
Les coutumiers ont dénoncé l’insécurité, le chômage, le sous développement et ont estimé que « Zephirin Diabré est l’homme qui peut redresser le Burkina Faso ». Leur représentant a donc lancé un appel de mobilisation à toutes les populations autour du candidat de l’UPC pour le porter à Kossyam au soir du 22 novembre prochain.
Les femmes du Gulmu ont, pour leur part, en prenant la parole, dénoncé l’insécurité qui a favorisé la fermeture des écoles, ce qui, déplorent-elles, plombe l’éducation de leurs enfants. Elles promettent donc une victoire éclatante pour Zéphirin Diabré et assurent qu’elles l’accompagneront au palais présidentiel au soir du 22 novembre. Mais, au retour, « souvenez-vous de nous quand vous serez là-bas », lancent-elles avant d’egrainer un chapelet de doléances parmi lesquelles les questions premières qui concernent directement la femme: l’accès à l’eau potable, à la santé, la sécurité pour leurs enfants et leurs époux, l’accès aux crédits pour les activités rémunératrices de revenus, etc.
« Il faut renvoyer le MPP… »
Ludovic Thiombiano, député UPC de la région, président du comité d’organisation, a rappelé que pendant les 5 années passées, le Burkina Faso a fortement été secoué par les attaques terroristes. « La région de l’Est a aussi payé un lourd tribut car elle a perdu beaucoup de ses fils et de filles », a-t-il regretté avant de demander une minute de silence pour toutes « les victimes de cette barbarie ».
« Depuis 5 ans, soit depuis l’erreur commise en 2015, notre pays est confronté a plusieurs maux, le chômage, l’insécurité qui a contribué à la fermeture des écoles, des déplacés internes… L’heure est venue de sauver notre pays le Burkina Faso. Ne faisons plus d’erreur comme en 2015. Sauvons notre pays en accompagnant le camarade Zéphirin Diabré à Kossyam. Il est le seul qui peut sauver notre pays. Il n’y en a pas deux… », a-t-il affirmé. « Nous avons soif de l’alternance, une alternance crédible. Il est temps du changement, pas dans les paroles, mais dans les urnes », martèle le député placé en tête de liste pour les législatives à venir dans le Gulmu.
Zéphirin Diabré, en tenant son discours, dit avoir entendu le cri de coeur de toutes les populations du Gulmu. Il a pris l’engagement de former les jeunes en entreprenariat et de leur offrir des crédits pour financer leurs activités. Il entend aussi apporter son soutien aux femmes en créant une banque des femmes qui leur offrira des crédits avec des intérêts souples pour leurs activités.
Concernant la lutte contre le terrorisme qui a fait des milliers de morts et plus d’un million de déplacés internes, le candidat de l’UPC n’exclut pas la négociation. Il affirme que toute les guerres ont besoin de dialogue et de négociation pour arriver à la paix. Mais avant tout, dit-il, « il faut renvoyer le MPP (parti au pouvoir), dont la gestion durant ces 5 années, a été catastrophique », en votant pour le candidat de l’UPC. « Ensemble, sauvons le Faso », a-t-il scandé.
Plus de détails sur son intervention dans cette vidéo…