« Il faut déclarer la guerre totale contre le terrorisme ». C’est la demande formulée par la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP), au président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba. C’était au cours d’une conférence de presse que la Coalition a organisée ce jeudi 23 juin 2022 à Ouagadougou, pour se prononcer sur la situation nationale.
La Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) « salue et félicite », non seulement les grandes décisions prises lors de la rencontre du Conseil Supérieur de la Défense Nationale le 20 juin dernier, à savoir la création de deux zones d’intérêts militaires (Est et Sahel) et la mise en place d’une Brigade de veille et de défense patriotique, mais aussi les échanges sur la situation nationale que le président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba a eus avec les anciens chefs d’État Jean Baptiste Ouédraogo et Roch Marc Christian Kaboré, le 21 juin dernier. En outre, la CBRP pense que ces grandes décisions sont les gages d’une lutte efficace contre le terrorisme et d’une vraie réconciliation nationale.
La CBRP a condamné « avec la dernière énergie les actes barbares et odieux commis à Seytenga dans la région du Sahel et dans certaines régions du pays ». Sur la hausse des prix, en plus des mesures déjà prises, la CBRP a « demandé au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour contenir la flambée des prix des produits de grande consommation sur le marché ».
Au titre des suggestions, la CBRP recommande « la déclaration de guerre totale contre le terrorisme et la création d’un environnement favorable pour la prise de décision par ordonnance ; la mise en place d’un gouvernement d’ouverture avec un nombre restreint ; la prise de décision pour amnistier les condamnés politiques pour une vraie réconciliation et la cohésion sociale ; la culture du dialogue et la concertation avec les composantes de la Nation ».
« Nous attendons le retour du président Blaise Compaoré et Yacouba Isaac Zida. Nous voulons aussi qu’on libère Gilbert Diendéré, Emmanuel Zoungrana car ils ont leur preuve à faire dans la lutte contre le terrorisme pour restaurer un Burkina de paix et de respect. Nous avons besoin d’eux pour galvaniser l’armée et lui donner une force », a déclaré Constant Yameogo, membre de la CBRP.
Revenant sur les incidents qui ont coûté la vie à une dame et sa fille à la base aérienne, la CBRP estime que ce sont « des déboires militaires qui arrivent à tous les niveaux. C’est des erreurs ». Les conférenciers ont invité la population à faire plus attention aux barrières et à s’approprier le langage militaire.
Pour terminer, la CBRP a demandé aux Burkinabè la culture de la tolérance et de la paix, l’Union sacrée et le sursaut patriotique autour des autorités de la Transition pour arriver à bout de la crise sécuritaire, humanitaire et alimentaire que traverse le Burkina.
Mathias Kam
Minute.bf
Bonjour chers tous ! Sincèrement je peine à comprendre certains propos ou actions sur la place publique par certaines structures soient disant constituer par des soient disant intellectuels.
Demandez aux putschistes de libérer le Général Gilbert Diendéré et Blaise Compaoré qui sont condamnés par la justice militaire Burkinabè c’est une insulte à la conscience collective des Burkinabè.
Le retour de Yacouba Isaac Zida en exil au Canada est un non évènement.
Alors je vous d’éviter de verser l’huile sur le feu pour des sujets jugés inutiles. Abdou Kabila Ouédraogo Société Civile Activiste Blogueur Koudougou Tél WhatsApp 58 62 65 78
Si la justice existe qu’il soit appliquée pour tou les criminels que le procès Thomas sakanra me reste pas dans impunité