Dans une note parvenue à minute.bf, il ressort clairement que les chauffeurs routiers ne sont pas contents du traitement de leur dossier alors que le délais de grâce accordé au gouvernement courrait jusqu’au 29 décembre 2019. « Mais toujours rien », se plaint Brahima Rabo, président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB).
En rappel, les chauffeurs avaient décrété un mot d’ordre de grève du 4 au 6 décembre 2019. Le gouvernement, voulant apaiser les tension, avait rencontré l’URCB par le biais du Ministre des transports, Vincent Dabilgou, le vendredi 20 novembre. Les discussions avec le représentant du gouvernement avaient porté sur les trois accords pris depuis août 2018, à savoir la question du bon de chargement, l’aménagement d’un parking à Lomé (Togo) pour le transport et la convention collective dans le secteur du transport en ce qui concerne les salaires et les déclarations à la caisse des travailleurs du secteur des transports.
Des promesses avaient été faites sur les différents points de revendication des routiers et assurance leur avait été donnée que tout rentrerait dans l’ordre avant le 27 décembre dernier. « Si d’ici le 27 décembre tout va bien, Dieu merci. Mais si les promesses prises par le gouvernement ne sont pas tenues, nous serons obligés d’aller en grève », avait alors prévenu Brahima Rabo, Secrétaire général de l’UCRB.
Dans leur note, les chauffeurs routiers reviennent à la charge et décrètent un autre mot d’ordre de grève de 72 heures, du 8 au 10 janvier 2020. « Nous attendons d’ici ce soir pour voir la réaction du gouvernement. Si rien n’est fait, le 8 janvier, nous allons appeler les chauffeurs pour leur dire de garer les véhicules où ils sont, tout en évitant de barrer les voies », a fait savoir Brahima Rabo.
Minute.bf