Un journal de la place a annoncé que le gouvernement burkinabè a négocié avec des groupes terroristes avec à la clé, la libération de terroristes. En marge du Conseil des ministres de ce mercredi 3 mars 2021, le ministre en charge de la communication, Ousseni Tamboura dit ne pas pouvoir « confirmer ou infirmer », cette information.
Si le ministre Tamboura a indiqué qu’il ne pouvait « pas confirmer ou infirmer » l’informtion, il a tout de même campé sur la position selon laquelle « le gouvernement du Burkina Faso n’est pas en train de négocier avec les terroristes ».
En effet, le ministre de la communication a laissé entendre qu’il s’est agi plutôt d’une « prise de conscience d’un certain nombre de leaders d’opinion (coutumiers et religieux) et bien d’autres personnes ressources », qui ont suggéré une sensibilisation ou qu’un appel soit lancé à l’endroit des Burkinabè qui s’étaient enrôlés dans les groupes terroristes.
Concrètement, il s’agit de demander à ces personnes (enrôlées dans les groupes terroristes) « de quitter ces groupes pour rejoindre leur pays », a précisé M. Tamboura. Sur ce point d’ailleurs, « je pense que le gouvernement encourage cette attitude », a soutenu celui-là pour qui, cela est « une autre partie de la lutte aussi ». « Il ne s’agit pas tout simplement de déployer des militaires », est convaincu le porte-parole du gouvernement qui pense surtout, qu’ « il s’agit aussi de faire en sorte que des Burkinabè ne rejoignent pas les rangs terroristes pour les renforcer et continuer d’endeuiller notre pays ».
Qu’à cela ne tienne, même si le ministre de la communication reconnait que « le journaliste a ses sources », il a précisé qu’il faut retenir que « le Burkina Faso n’a pas entamé des négociations avec des groupes terroristes ».
Pour information, cette affaire de négociations avec les terroristes a fait grand bruit au sein de l’opinon burkinabè, le président Kaboré ayant rappelé à plusieurs reprises qu’il ne négociera pas avec les terroristes.
Minute.bf