L’association Stand Up for Humain Dignity (SUHD) est née pour prévenir et contribuer à l’enracinement de la culture du respect des droits humains au Burkina Faso. Le samedi 6 février 2021, l’association qui a obtenu son récépissé le 20 août 2020, s’est présentée officiellement devant les professionnels des médias à qui elle a décliné ses objectifs.
« Participer à toute réflexion et action relative aux questions de droits humains ; mener des enquêtes et des études sur les droits humains et le genre ; offrir et prêter une assistance juridique qualifiée ou tout autre conseil et appui pertinents pour la défense des droits humains en général et des violences basées sur le genre en particulier ; suivre et évaluer périodiquement la situation des droits humains ; contribuer à l’élaboration des politiques et stratégies de lutte contre les violations de droits humains », tels sont les objectifs qui ont prévalu à la création de l’association SUHD selon son Directeur exécutif (DE), Paul Kabré. De son explication en effet, le SUHD se veut un « laboratoire d’analyse structurelle afin de détecter les problèmes qui entravent ou qui pourraient entraver le respect de la dignité humaine », tant au plan national qu’international.
Pour ce faire, l’association entend « mener des actions de plaidoyer pour l’amélioration du cadre juridique et institutionel de promotion et de protection des droits humains, organiser des actions de renforcement de capacités au profit des groupes socio-professionnels œuvrant dans le domaine des droits humains et du droit international humanitaire ». Concrètement, il s’agira pour M. Kabré et ses camarades, de faire la promotion de la culture des droits humains au Burkina et à l’international, en dénonçant des cas de violations s’il y a lieu.
A ce titre le DE de SUHD a déclaré : « tout ce que nous allons dire sera sous-tendu par des preuves ». Faisant d’ailleurs allusion à certaines allégations de violations de droits humains par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans les zones d’insécurité, l’association pense qu’elle sera d’un apport considérable en matière d’investigation pour éventuellement vérifier les faits, car convaincue que cela y va de la bonne image des soldats au front.
Aussi, pour mener à bien ses activités, l’association dit savoir compter sur la qualité de ses membres, dont la plupart totalisent de grandes expériences nationales et internationales. A en croire Paul Kabré, certains acteurs de l’association « connaissent parfaitement le système onusien, africain, sous-régional et national des droits humains » pour travailler avec professionnalisme à restaurer et à prévenir les atteintes à la dignité humaine.
En ce qui concerne son positionnement au plan international, le SUHD s’est targué d’avoir déjà un point focal au États-Unis d’Amérique tout en ambitionnant de s’installer dans bien d’autres pays toujours dans le sens de mener sa mission de promotion des droits humains.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf