La Coordination nationale des associations de veille citoyenne, à travers l’Association Burkimbi souli gande taaba watané panga, a réaffirmé son soutien aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Au cours d’une conférence de presse, ce mardi 21 janvier 2025 à Koubri, dans la région du Centre, les membres de cette association ont appelé les Burkinabè à sortir massivement le 28 janvier 2025, à Ouagadougou, pour un meeting commémorant l’an 1 de la sortie de l’AES de la CEDEAO.
Le 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger annonçaient, dans un communiqué conjoint, leur retrait « sans délai » de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’an 1 de la sortie de ces trois pays de la CEDEAO ne passera pas inaperçue. Au Burkina Faso, les soutiens de la transition et de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé un meeting de commémoration le 28 janvier prochain. En effet, selon le président de l’association Djibril Sawadogo, cette occasion sera belle pour faire le bilan des actions posées par les trois chefs d’État, leur réitérer le soutien « indéfectible » de leurs populations et enfin, montrer à l’opinion internationale que « la situation sécuritaire dans l’AES s’améliore ».
Pour les perspectives en ce qui concerne 2025, il sera question pour l’AES, d’après Djibril Sawadogo, de « bâtir sa monnaie, afin de s’assurer une souveraineté monétaire ». « Le soutien, c’est également et surtout la mobilisation autour des bonnes actions menées par les trois chefs d’État. Ils ont besoin de notre soutien, de nos ressources pour mener le combat sur tous les fronts, au plan sécuritaire, économique et social pour le développement de nos pays », a justifié M. Sawadogo.
« Ces chefs d’États (du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ndlr) audacieux ont bravé et continuent de braver l’adversité pour que le joug colonial soit définitivement levé afin que leurs peuples jouissent de la liberté », a soutenu, pour sa part, le Secrétaire général de l’association, Aboubacar Ouédraogo.
Cependant, les membres de l’association ont fustigé la manifestation « manipulée d’individus se réclamant de la diaspora Ouest-africaine vivant en France ». En effet, le 11 janvier dernier, à Paris, en France, des ressortissants des trois pays membres de l’AES, ont manifesté pour exprimer leur mécontentement sur le retrait de l’AES de la CEDEAO. Pour les conférenciers, cette manifestation a été incitée pour discréditer les efforts entrepris par les chefs d’Etat de l’AES pour garantir la souveraineté de leurs peuples.
En rappel, le 28 janvier 2024, dans un communiqué conjoint le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait « avec effet immédiat » de la CEDEAO. À compter du 29 janvier prochain, soit une année après l’annonce, ces 3 États cesseront d’être des membres de l’organisation communautaire Ouest-africaine.
Lire aussi : Coopération : Le retrait du Burkina de la CEDEAO prendra effet le 29 janvier 2025 (communiqué CEDEAO)
Nadège KINDA et Nafissatou DERA (Stagiaires)
Minute.bf
