Le Rassemblement des intelligences pour la sauvegarde de l’Afrique (RISA) a tenu une conférence de presse ce vendredi 31 mars 2023 à Ouagadougou pour donner sa lecture de la situation nationale.
Le RISA reste solidaire des décisions du gouvernement de Transition burkinabè, notamment la décision de suspendre les médias français ou encore renouer la coopération avec la Corée du Nord. Selon Adama Siguiré, coordinateur du RISA, toutes les forces doivent être mises pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) résolument engagés pour la reconquête du territoire national. « Ils ont besoin de nos prières. Nous devons donc les accompagner en répondant davantage à l’appel du chef de l’État à la contribution à l’effort de guerre. Nous devons éviter de tenir des propos et d’avoir des comportements qui ne galvanisent pas les combattants sur le théâtre des opérations. Nous devons éviter de tomber dans le jeu des forces rétrogrades qu’elles soient de l’intérieur ou de l’extérieur dont le but funeste est de saper le moral de nos forces combattantes », a-t-il demandé.
De la liberté d’opinion et de presse, Dr Boukary Nébié membre du RISA a indiqué que « ce n’est pas trop demander » si l’autorité considère que pour l’intérêt général, nous devons renoncer un tant soit peu à certains des privilèges. « La déontologie et l’éthique ne sont pas immuables. Il n’est pas demandé aux journalistes de se muer en griot. Il est simplement demandé aux journalistes d’aider davantage par leurs écrits, leurs reportages, leurs analyses, leurs commentaires à galvaniser les forces combattantes sur le front, à l’éveil des consciences sur la nécessité de s’unir pour vaincre le terrorisme et jouir du droit à la vie », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la gouvernance politique, le RISA estime qu’elle laisse « entrevoir des motifs de satisfactions ». À en croire Adama Siguiré et ses camarades, il y a « des signaux au sommet de l’État qui montrent qu’il y a une volonté politique de changer les choses ». Ils invitent le gouvernement à persévérer sur cette lancée.
Revenant sur l’affaire de Boukary Ouédraogo, acteur de la société civile recruté « manu militari » dans les rangs des VDP et le communiqué du Collectif international contre la stigmatisation des communautés (CISC) affirmant que ce dernier « a été enlevé », Dr Boukary Nébié, n’est pas allé par mille chemins pour se fustiger ce communiqué. « Il est connu enrôlé. On ne badine pas avec les mots. Ce n’est pas un enlèvement. On sait qu’il a été enrôlé et pourquoi il a été enrôlé. Évidemment, on ne peut pas vous dire où il est, tout comme les milliers de VDP. Maintenant, si le CISC insiste, moi, je demande aux autorités d’enrôler le CISC, Diallo (Dr Daouda Diallo, ndlr) lui-même et de l’envoyer voir où Boukary Ouédraogo est, pour qu’il sache que M. Ouédraogo n’est pas dans une destination inconnue. Dr Diallo n’est pas le plus intelligent du Burkina », a fustigé Dr Nébié.
Toujours sur cet enrôlement « dit forcé », pour Adama Siguiré, il n’y a rien d’anormal. « Boukary Ouédraogo n’est pas le premier à être enrôlé. Avant lui, il y avait des VDP. Être un VDP, c’est un privilège. En tant que Burkinabè, je ne vois pas de problème à cela. C’est un Burkinabè comme tous les autres. S’il dit que des choses ne vont pas bien, quoi de plus normal que de l’envoyer pour voir où participer à changer les choses », a-t-il dit.
Adama Siguiré a par ailleurs invité le gouvernement à agir pour éviter « toutes formes de violences sur les citoyens par les menaces et intimidations, notamment sur les journalistes ».
Pour les actions à venir, Dr Hyacinthe Ouédraogo coordinateur adjoint du RISA a annoncé des conférences dans les établissements et Universités pour édifier la masse.
Mathias Kam
Minute.bf
Évidemment ! Celui connais où se trouve les doit être mis devant les faits pour pouvoir mettre son savoir, savoir faire et son savoir être au profit de la nation Burkinabè.tout le monde sans exception.les autorités se sacrifie pour le pays, que tout un chacun fait ce qu’il peut .je pense que les autorités doivent suspendre toutes les chaînes de propagande et restreindre les réseaux sociaux.le Burkina Faso est une grande nation , c’est pas moi qui le dit c’est l’histoire et même ce que j’ai vu depuis ma naissance aussi confirme cela. En route pour une arme nucléaire pour être respecté dans le monde.le Burkina Faso à tout ce qu’il faut pour s’en sortir maintenant ( dirigeants qui ont l’ultime volonté) la patrie ou la mort nous vaincrons