dimanche 15 décembre 2024
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Burkina : La DGI présente officiellement le nouveau timbre de 200 F CFA

La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé la mise en circulation d’un nouveau timbre fiscal de 200 F CFA, à compter du jeudi 25 mai prochain. Avant cette date, elle a, au cours d’une conférence de presse, ce mardi 23 mai 2023 à Ouagadougou, présenté officiellement ce nouveau timbre et donné des détails sur sa sécurité, sa traçabilité et le fournisseur.

Au niveau visuel, on peut identifier sur le nouveau timbre de 200 F CFA, les armoiries du Burkina Faso, le monument des héros nationaux, un QR code, une empreinte d’authentification. Ce nouveau timbre, présente des « éléments de sécurité visuelle et non visuelle », a décrit le DG des Impôts, Daouda Kirakoya parlant de la partie « empreinte d’authentification ». Cela, dit-il, permet de vérifier de l’authenticité du timbre ou pas.

Et sur ce point, il se veut confiant en rassurant qu’à l’étape actuelle, « les technologies qui ont été utilisées permettent de façon stricte de savoir si le timbre est faux ou pas ; il a été mis en circulation à partir de quel point de vente ».

Toutefois, le DG des Impôts admet que « quelle qu’en soit la sécurité, l’élément fondamental, c’est le contrôle ». Pour cela, M. Kirakoya invite tous les citoyens à participer au contrôle. Pourquoi le changement ne concerne que le timbre de 200 F CFA ?

Selon M. Kirakoya, le changement du timbre de 200 F CFA s’explique par le fait que c’est ce timbre qui était « un peu en manque ». Aussi, il a fait savoir que pour les autres quotités, il y a des stocks de timbre de 400 F CFA, 5 000 et 10 000 F CFA toujours disponibles. Et considérant le coût de la commande, il y a lieu de les évacuer avant d’envisager leur changement. « Au fur et à mesure que les stocks vont s’épuiser, nous allons changer progressivement pour les différentes quotités », a-t-il précisé.

Le nouveau timbre fiscal de 200 F CFA en image

Aussi, la DGI est dans une perspective de digitalisation, pour éviter que les revendeurs ne fixent d’autres prix, et aussi, pour éviter les déplacements (pour achat ou légalisation) aux usagers. Avec la dématérialisation, confirme-t-il, « il sera possible de commander son timbre à partir de son smartphone ».

Quid du fournisseur du nouveau timbre ?

Si l’annonce de la mise en circulation du nouveau timbre a suscité une joie chez des Burkinabè qui pensaient que c’était du made in Burkina Faso, les conférenciers ont tenu à apporter des clarifications. « Ce n’est pas le même fournisseur ! », a d’emblée relevé le Colonel Léonard Ouoba, Directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat. « Ce que je voudrai que les gens comprennent (…) nous avons voulu que l’administration consomme burkinabè. Pour les timbres également, c’était notre objectif qu’ils soient fabriqués au Burkina Faso. Nous nous sommes battus pour cela. On a fait le tour des imprimeries, on a repéré quelques imprimeries qui avaient un niveau de sécurité un peu bien et nous les avons approchées. Elles ont produit des spécimens de timbres localement qu’elles nous ont présentés, qui étaient tout aussi valables que ce que nous commandons ailleurs. Sauf qu’aux derniers moments, ce qui nous a un peu désarçonné, c’est le prix. Le timbre produit localement était beaucoup plus cher que ce que nous commandons. Ce qui a fait qu’à la dernière minute, on était obligé de repartir vers l’étranger », a-t-il détaillé, précisant que c’est en France que le nouveau timbre est produit. Tout de même, a-t-il rassuré : « on n’a pas baissé les bras. On se bat toujours pour que d’ici là, les timbres soient fabriqués au Burkina Faso ».

Minute.bf

2 Commentaires

  1. Qu’ils arrêtent de nous raconter des histoires a dormir debout. Les documents sécurisé ne sont pas produits par des imprimeurs en général mais plutôt par des entreprises spécialisées dans la sécurité et des entreprises technologiques. Pourquoi avec consulté des imprimeurs au Burkina et quand c’est en France on s’adresse non pas a un imprimeur la s une entreprise technologique ?

  2. Quelque soit le prix de ce qui est fabriqué localement, à mon avis, puisque ça respecte déjà les normes voulues, il était préférable de proposer cela et son prix aux grands public afin de recueillir les avis. Avec la rupture des timbres de 200f ces derniers temps, on a peut-être acheter ça plus cher que 200f. Donc je pense que si on avait présenté le made in Burkina et les consommateurs se plaignaient du prix, on pouvait dans ce cas se tourner vers d’autres fournisseurs. On est à majorité fier de consommer burkinabè et de contribuer à l’effort de paix. Merci pour la compréhension.

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