Le club estudiantin pour l’innovation et le développement durable ( CEID) à organisé une conférence de presse ce vendredi 19 février 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était de lancer officiellement le projet de la Foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO).
La FUSO qui tiendra sa 3e édition du 7 au 10 avril 2021 à Ouagadougou se veut être un cadre d’expression pour la valorisation du potentiel de créativité et d’innovation des jeunes élèves et étudiants. Cette 3e édition est placée sous le thème : « Innovation Technologiques et entrepreunariat : qu’elle opportunités pour les jeunes ?».
Pour les organisateurs, l’idée selon laquelle il faut se concentrer exclusivement sur les études avant de penser à un emploi décent après l’obtention des diplômes est révolue. « Nous sommes donc convaincus qu’il faille allier études et esprit d’entrepreneuriat afin de préparer les jeunes à être des moteurs de solutionnement au problème du chômage», a soutenu Bernabé Gansonré, coordonnateur du CEID.
Ce cadre vise entre autre à faire des plaidoyers auprès des autorités sur la mise en place d’un mécanisme d’accompagnement des jeunes inventeurs et entrepreneurs, à faire la recherche de potentiels partenaires pour un appui dans la finalisation de leurs projets et à la sensibilisation des jeunes femmes à s’investir dans la création de projets numériques innovants.
Après les deux premières éditions dont les activités étaient basées sur les expositions des réalisations des jeunes, des compétitions inter- établissements et l’animation des panels, cette troisième édition sera marquée d’innovations majeures. Ces innovations majeures concernent entre autres un appel à candidature pour l’accomplissement des meilleurs projets lancés depuis le 30 janvier 2021, la formation de 500 jeunes dans différents métiers dont les pré-inscriptions continuent jusqu’au 7 mars 2021 sur la plateforme de la FUSO, le concours de la meilleure jeune fille élève ou étudiante entrepreneure digitale et le concours du meilleur jeune inventeur ou développeur de start-up.
En plus de ces différents concours supervisés d’un jury, des formations seront données par les professionnels du domaine concerné et consisteront à doter les jeunes de connaissances au marketing digital, en aviculture, aux installations solaires, aux TIC et à la gestion de l’entreprise pour leur permettre de se lancer dans l’entrepreneuriat.
« Notre projet permettra aux jeunes de croire en leur capacité de créativité, de s’investir dans la création des projets porteurs, de créer de l’emploi et de leur assurer une autonomie financière et sociale. Mais pour que cela se fasse il faudra l’accompagnement de nos autorités et des bonnes volontés », explique le coordonnateur tout en souhaitant un accompagnement des institutions étatiques, financières, des incubateurs et toute autre personne qui pourrait apporter un coup de souffle à la FUSO.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf